ASSE : les phrases de l’année

« But ! Saint-Etienne » a sélectionné pour vous les phrases marquantes de l’année civile. Entre moments forts, déclarations d’amour et phrases qui prêtent à sourire…

“Quand j’ai vu mes gars en train de déblayer la surface de réparation, j’étais fier. Je garderais cette image en tête tout au long de ma carrière. C’est quelque chose d’extraordinaire. Cela dénote d’un véritable état esprit ! Voir mes remplaçants et les gars qui sont sortis faire tout leur possible pour continuer le match, c’est un signe fort !”

Christophe Galtier, le 9 février. Les fortes chutes de neige faillirent provoquer l'interruption et le report d'A.S.S.E.-Montpellier alors que le score était de 3-0. Les joueurs et tout le staff se mobilisèrent alors pour aider les employés municipaux à dégager le terrain. Un moment inoubliable !

“On a gagné 4-0 (contre Nice) mais on n’a pas envie de fêter la victoire. On est tous très malheureux pour Jérémy (Clément). Je l’ai vu souffrir et j’ai été impressionné par son courage. On est une famille et on a mal pour lui. Sa saison est finie. J’espère juste que l’os qui tient le pied n’a pas été touché et qu’il pourra continuer sa carrière.”

Roland Romeyer, le 2 mars, après la grave blessure de Jérémy Clément. Grand seigneur, le président prolongera son milieu de terrain quelques semaines plus tard et celui-ci fera un retour express à la compétition.

“J’avoue que je suis très en colère à propos de la faute de Brandao sur Thiago Silva. Je trouve même choquant d’aller mettre une telle semelle sur la pelouse où les Verts ont vécu le drame qu’on sait très récemment (celui de Jérémy Clément). Sa conduite est lamentable et ce n’est pas parce qu’il sourit tout le temps que c’est forcément un charmant garçon. Je suis profondément scandalisé par son attitude et par le laxisme du corps arbitral à son égard.”

Pierre Ménès, le 17 mars.

“On savoure, on fait la fête. On écrit une ligne dans le palmarès, c’est magnifique. Ça me tenait à cœur. Le coup de sifflet final ? C’était le feu ! Tout le peuple vert était là, c’est magnifique à voir. Avant d’entrer sur le terrain, on s’était juste dit qu’on devait kiffer le moment. On ne joue pas une finale tous les jours. On ne l’oubliera pas.”

Pierre-Emerick Aubameyang, le 20 avril.

“Je suis très heureux de prolonger mon contrat d’autant que je vis de grands moments avec le club, s’est-il réjouit. L’A.S.S.E. est en train de franchir un palier. J’ai envie de connaître d’autres joies comme celle de la victoire en Coupe de la Ligue. L’A.S.S.E. c’est mon club et ce sera toujours mon club. Je suis bien parti pour finir ma carrière ici. Quand cela se passe bien à Saint-Etienne, il n’y a pas beaucoup d’autres clubs en France où il est intéressant d’aller.”

Loïc Perrin, le 26 avril.

“A la mi-temps (d'A.S.S.E.-Bordeaux), j’ai vu mes joueurs choqués. Ils avaient la tête dans les chaussettes. Je ne les avais jamais vus comme ça ! Jamais. Du plus expérimenté au plus jeune. Le plus jeune, je peux le comprendre… Mais c’est une situation incompréhensible que celle que nous avons vécu en première mi-temps. J’ai pour habitude de défendre mes joueurs. Franchement, je peux vous dire que ce groupe-là ne méritait pas ça. Il mérite des encouragements de la 1e à la 94e minute.”

Christophe Galtier, le 3 mai. Après la fermeture de la tribune des Green Angels et la dissolution du groupe, le Chaudron était resté muet pendant la première mi-temps d'A.S.S.E.-Bordeaux. Ces tensions entre les supporters et la direction n'allaient pas s'apaiser tout au long de l'année…

“Le bassin stéphanois est une terre de football, comme la Catalogne. Ici, l’A.S.S.E., c’est quelque chose ! On devrait s’appuyer davantage sur les jeunes de la région. A Barcelone, quasiment tous les joueurs sortent du centre de formation, même Messi. C’est une politique dont on devrait s’inspirer. On n’a pas beaucoup d’argent, on ne va pas s’amuser à acheter des stars. Il faut former, former et former.”

Rachid Mekhloufi, le 30 juin. L'ancienne gloire des Verts a raison : dehors Brandao, Ruffier, Clerc et Hamouma, vive Saadi, Moulin, Polomat et Saint-Maximin !

“Je suis bien dans ce groupe. Mon discours serait différent si je sentais que je ne pouvais plus progresser ici mais ce n’est pas le cas. J’ai la volonté de rester. J’ai envie de connaître la Ligue Europa avec l’A.S.S.E.”

Josuha Guilavogui, le 16 juillet. Quarante jours plus tard, après avoir connu l'Europe avec les Verts, il s'envolait pour l'Atletico…

“On a fait des efforts pour être en Europa League, on ne va pas jouer petits bras. On a des joueurs d’expérience qui vont apporter. Jouer tous les trois jours, c’est une chance. Beaucoup d’équipes le font en étant bien classées en championnat et en compétitions européennes. Si on passe la phase de poules, on la jouera à notre niveau. On espère faire quelque chose.”

Fabien Lemoine, le 21 juillet. Sans commentaire…

“Ibrahim Sissoko a la puissance de Bakary Sako et la technique de Romain Hamouma.”

Christophe Galtier, le 25 juillet. Et le temps de jeu d'Idriss Saadi…

“Ce matin, j’ai lu un article me concernant, fait par un journaliste d’un magazine qui s’appelle “Le Buteur” en Algérie où il me traite de raciste. Je vais m’adresser aux caméras et je pense qu’il va me regarder : monsieur, vous êtes un c… et un incompétent. Je ne suis pas raciste, je ne l’ai jamais été. Et si je l’étais, je serais devenu bête vu mes origines. Donc, je répète : monsieur, vous êtes un c… et un incompétent. Je me sens insulté et agressé. Alors, comme vous m’insultez, je réponds par une insulte. Celle-là, elle est gentille.”

Christophe Galtier, le 12 septembre

“Ce n’est pas normal de démarrer les matches aussi tard. Quand je vois la détermination des Monégasques, de joueurs top niveau, pour attaquer, pour défendre… Nous, on est loin, très loin de ce qu’on faisait la saison dernière, et ce n’est pas un problème de qualité technique ou de jeu. C’est mental. Il y a de la suffisance, de la crainte, de l’inconscience. Un peu de tout. Et au rythme où l’on va, on est dans un parcours de relégable. C’est ça, la réalité ! C’est ce discours que je veux tenir à mes joueurs et ils vont l’entendre.”

Christophe Galtier, le 5 octobre, après la défaite 1-2 à Monaco. Trois mois plus tard, ses troupes sont virtuellement 4es…

“Ça fait vingt ans que Saint-Etienne n’a pas gagné un derby à Saint-Etienne ? C’est incroyable ! Je ne le savais pas ! Ça fait trois ans que je suis là mais je ne peux pas accepter ça. Pas vingt ans. Pas chez nous. Je vais parler dans le vestiaire.”

Max-Alain Gradel, à quelques jours du derby, début novembre. 1. Plutôt que d'enfoncer les portes ouvertes dans le vestiaire, il aurait mieux fait de pousser le ballon dans le but pendant le match, à 1-1. 2. En 2011, après une énième défaite à domicile face à l'OL, les Green Angels avaient déployé une banderole sur laquelle on avait pu lire : “L'importance du derby s'explique en arrivant à Sainté”. De toute évidence, personne n'a retenu la leçon…

R.N

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