L’avenir de l’entraà®neur Jean-Louis Gasset, en fin de contrat à l’ASSE, reste flou, alors que la saison se termine dans deux mois. But ! fait le point sur sa situation.
Les +
Son expérience et son professionnalisme
A 65 ans, Gasset est presque le doyen des coachs de L1. Seul Vahid Halilhodzic, à Nantes, est un peu plus âgé que lui. Le Montpelliérain a pour lui l’expérience du (très) haut niveau. Il a connu l’équipe de France et a été champion de France avec le PSG et Bordeaux comme adjoint de Laurent Blanc. Une carte de visite qui avait incité Bernard Caiazzo à le sortir de sa retraite, il y a un peu plus d’un an, pour épauler Julien Sablé, à qui il avait finalement succédé. Le Montpelliérain est un professionnel aguerri, et il le montre depuis qu’il est dans le Forez.
Ses résultats
Les Verts étaient au bord du gouffre et de la relégation quand Gasset avait repris l’équipe en décembre 2017. Il l’avait ramenée aux portes de l’Europe, et elle y est encore aujourd’hui, 5e de L1, à la lutte pour une qualification européenne. Ses résultats plaident donc pour lui, màªme si les parcours en Coupe de la Ligue et en Coupe de France, avec un lourd revers contre Dijon (3-6) à Geoffroy-Guichard, ont déà§u, tout autant que l’incapacité de l’équipe à battre les trois formations de tàªte (PSG, LOSC, OL), cette saison.
Son réseau
En janvier 2018, Gasset avait contribué à faire venir plusieurs anciens internationaux franà§ais (M’Vila, Debuchy, Ntep). L’été dernier, il a poussé pour enrôler Khazri. Son carnet d’adresses est un atout pour le club.
Son aura auprès des joueurs
Gasset entretient de très bonnes relations avec ses joueurs. C’est lui qui a bâti son groupe. Il a joué un rôle essentiel dans la venue de certains cadres et est très apprécié par les tauliers du vestiaire, par Perrin en particulier, par Ruffier aussi. Son départ serait un coup dur pour le noyau dur.
Sa cote auprès du public
Gasset a les valeurs vertes. C’est un travailleur de l’ombre, humble, qui n’est pas là pour que la lumière soit portée sur lui. Son franc parler, sa personnalité font de lui un coach très apprécié du public, mais aussi des salariés du club, des médias et de toutes ses composantes.
?ï¸ #Gasset (en conf' de presse après #SMCASSE): ‘On avait besoin de renouer avec la victoire. On a maà®trisé le match. On a été efficaces offensivement et défensivement.’ pic.twitter.com/HPGOIjm6i4
Un article paru dans L’Equipe il y a un mois sur Frédéric Paquet et son avenir incertain, le directeur général étant dans le viseur du duo Caiazzo-Romeyer, était venu rappeler les luttes de pouvoir au sein du club. Gasset n’a pas apprécié. Comme il n’avait pas apprécié non plus certaines critiques présidentielles à l’encontre de David Wantier, qu’il apprécie, ou encore la gestion du Mercato.
Des griefs lui sont reprochés
Ces aller-retours à Montpellier déplairaient. Le ton était monté, l’été dernier, au moment de la signature de Khazri, plus gros salaire du club. Et le retour de Cabella, pour lequel Gasset avait insisté, était loin de faire l’unanimité. Le temps de jeu de Beric déplairait aussi.