Résultat, un match ennuyeux et un résultat nul logique (0-0).
Une équipe qui n’en était pas une
Certes, les supporters de l’ASSE ont fait illusion à deux reprises au cours des 45 premières minutes. Sur deux actions signées Denis Bouanga. Une du pied gauche, pas cadrée, l’autre de la tàªte, contrée. Mais pour le reste, il leur a été trop compliqué d’espérer une kyrielle d’occasions tant les Verts ont peu (rien) proposé. En cause, bien entendu, les onze blessés de Claude Puel au coup d’envoi. En cause, un Ryad Boudebouz en pointe, dés lors plus en mesure d’organiser le jeu. En cause, enfin, l’absence d’avant-centre, Khazri, Beric et Hamouma étant blessés, Diony n’étant plus qu’un souvenir de derby pour Claude Puel. Dans ces conditions, que pouvait-on attendre de plus ? Rien….
Des joueurs qui n’ont pas marqué des points
Claude Puel, en marge des choix qu’il a dû faire en raison des blessures, peut au moins àªtre rassuré : pas l’un de ses nouveaux entrants du dimanche ne lui causera de souci à l’avenir. Moukoudi a fait le strict minimum, c’est à dire défensivement. Honorat, titularisé à Nantes, a attendu la 43e minute pour effectuer un centre digne de ce nom. Et la 84e pour tenter un raid sur le côté droit. Pour le reste ? Rien. Camara ? Très et màªme beaucoup trop discret, ne dépassant jamais sa fonction de milieu de terrain défensif. On ne peut pas dire, non plus, que Trauco ait convaincu, au màªme titre, d’ailleurs, que Kolodziejczak, auteur de nombreuses bourdes et qui aurait dû àªtre sanctionné d’un pénalty après une faute (inutile) sur Delort.
Heureusement Ruffier
On savait que Stéphane Ruffier allait ce soir rentrer dans la légende de l’ASSE. Le gardien stéphanois disputait en effet son 304e match de Ligue 1 avec les Verts, dépassant le légendaire portier des années 70, Ivan Curkovic. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la ‘Ruff’ a répondu une fois encore présent. C’est lui qui permet aux Verts de rejoindre le vestiaire sur un match nul, au prix d’une manchette exceptionnelle de la main droite sur une reprise du pied gauche de Laborde (25e). Bis-repetita en seconde période avec une main ferme (droite) sur une tàªte à bout portant de Laborde (79e). Du grand art.