Dans les colonnes du Progrès, Bernard Caà¯azzo a fait part de sa volonté d'aller chercher un nouvel actionnaire minoritaire.
Désireuse de grandir et de suivre le train des clubs de haut de classement, l'AS Saint-Etienne a officialisé par Bernard Caà¯azzo, sa volonté d'aller chercher de nouveaux soutiens financiers : « On va s'appuyer sur une banque d'affaires pour trouver un investisseur. On a un potentiel d'amélioration dans la formation, le recrutement où il faut une demi-douzaine de personnes, pas deux.»
« On sait que nous sommes à l'heure de la mondialisation »
S'il n'a pas renoncé à faire rentrer les supporters dans l'actionnariat via un système de Socios à l'espagnol, le président du Conseil de Surveillance est désormais pràªt à s'ouvrir au monde et màªme Roland Romeyer (encore réticent à l'idée il y a peu) en est convaincu selon son co-actionnaire : « L’objectif est de trouver un investisseur minoritaire. Il peut àªtre franà§ais, mais on sait que nous sommes à l'heure de la mondialisation. Nous travaillons dans cette direction sans urgence mais avec conviction. Nous avons la volonté de passer à l'action dans un ou deux ans. On ne peut pas continuer ainsi sans risque de régresser. Toulouse nous a enlevé Delort pour au moins 7 millions d'euros », déplore Caà¯azzo.
Le modèle lyonnais, source d'inspiration ?
Le 5 janvier dernier, les dirigeants stéphanois ont proposé un plan de développement en dix points au Conseil d'administration du club et dans celui-ci l'arrivée d'un actionnaire étranger n'est pas exclu : « L'ASSE est le seul grand club 100 % franà§ais alors que l'OL est détenu à 20 % par des investisseurs chinois, et ce n'est sans doute qu'un début », note Caà¯azzo. Pas sûr que l'exemple choisi soit très apprécié des supporters des Verts quand màªme”¦
Arnaud Carond