« Avec cette crise sanitaire, on vit vraiment une période bizarre. Quand on voit que la Bundesliga a repris, on peut se demander si la France n’a pas été un peu vite en besogne en décidant d’arràªter les compétitions. Je pense que c’était un peu prématuré mais grâce à à§a, on ne descendra pas en L2. Honnàªtement, j’avais peur.
On n’avait plus que 3 points d’avance sur le barragiste et on n’était pas dans une bonne dynamique du tout en championnat. Après, pour la finale de la Coupe de France, on verra si elle se jouera, et quand, màªme ce serait vraiment dommage de la jouer à huis clos. L’idéal serait de la reporter à la rentrée si cela permet de la jouer avec du public, mais cela pose le problème des places européennes, l’UEFA ayant demandé aux compétitions nationales de se terminer début août.
« On parle de Perrin, pas d’un joueur lambda »
Concernant Loà¯c Perrin, Puel veut des garanties sur le plan physique. Il parle en tant qu’entraà®neur mais on parle de Perrin, pas d’ujn joueur lambda. Le club doit faire un effort, ce serait la moindre des choses par rapport à Loà¯c avec tout ce qu’il a fait pour l’ASSE. Il incarne les Verts. Il a fait toute sa carrière ici, c’est le capitaine. A Montpellier, les dirigeants n’ont pas hésité à prolonger Hilton et il a huit ans de plus que Loà¯c. S’il y a un joueur que l’on doit respecter, c’est bien lui. Il mérite de terminer en beauté. Ce serait tellement dommage que sa carrière s’arràªte comme à§a, avec le confinement. Je ne peux pas l’imaginer.
« Il n’y a pas à tergiverser ! »
En plus, cette saison, il a fait ses matches, et c’est quelqu’un d’honnàªte. S’il ne se sentait plus, il ne demanderait pas à prolonger. Il est intelligent et respectueux, il ne prendrai pas le risque de faire la saison de trop. Je crois qu’il peut encore apporter, sur le terrain et dans le vestiaire. C’est un capitaine exemplaire et il est garant de certaines valeurs. C’est important aussi. C’est quelqu’un de sain, qui pense collectif. Il n’y a pas à tergiverser ! Il n’y a pas à créer de conflit là où il n’y en a pas. Il y en a assez eu comme à§a cette saison. »