Les Verts sont qualifiés.
L'AS Saint-Etienne pouvait se contenter d'un match nul, ce soir face à Mayence, pour se qualifier et aller jouer, sereinement, la première place du groupe lors du déplacement à Anderlecht. C'est fait. Mais on attendait également de l'ASSE du jeu, des occasions et pourquoi pas des buts. Au cours d'une première période haletante, Perrin et les siens ont certes affiché de l'envie et de l'allant, ne pouvant ouvrir le score en raisons de leurs faiblesses techniques récurrentes. A force de ne jamais faire le geste juste, dans la surface adverse, l'équipe de Galtier se prive de toutes possibilités. Et vit des fins de matches ô combien pénibles comme ce fut encore le cas ce soir.
Ruffier : 7. On a eu peur, au cours de la première période, qu'il prenne froid. Pas un arràªt à faire. Puis une parade exceptionnelle sur un coup-franc ô combien dangereux de Malli juste avant la pause. Une action, un arràªt, la race des grands gardiens. Et que dire de la seconde période avec trois arràªts imparables (50e, 59e, 67e). Une très grosse prestation.
Polomat : 4,5. Le latéral gauche retrouvait la compétition après des mois d'absence, pour cause de blessure. Ca s'est vu. Marquage pas assez serré, quelques relances mal effectuées et des fautes inutiles (41e) mais la volonté de jouer devant et d'offrir des solutions à Monnet-Paquet. Relance ratée dans l'axe et très dangereuse pour ses coéquipiers (46e) au retour des vestiaires. A l'image de sa seconde période ou il a sans cesse été en retard sur son adversaire direct.
Perrin : 7. On le répète à chaque match des Verts, Perrin est indispensable. Seuls regrets, un carton jaune, évitable, et une faute, réelle, qui amène le coup-franc allemand aux abords de la surface en première période. Mais Perrin est le seul défenseur à àªtre capable d'effectuer une bonne relance. Et surtout le seul à offrir un festival d'interceptions décisives au retour des vestiaires. Un grand match, une fois encore.
Pogba: 5. Début de rencontre complètement loupé. Notamment avec une remise ratée dans l'axe dans sa surface de réparation (12e). A son crédit, une belle tàªte sur un repli défensif décisif (29e). Pas à son aise par la suite, et notamment dans la relance.
Théophile-Catherine : 4,5. Là -encore, le constat est le màªme chaque semaine. Théophile-Catherine est solide derrière, mais n'apporte rien devant. Que d'occasions gâchées par de mauvais choix (13e, 33e) et de centres ratés alors qu'il est en position idéale, décalé sur son côté droit.
Selnaes : 5. Une mauvaise première période du Norvégien, ce qui est plutôt rare. Avec des pertes de balles, nombreuses, et des passes qui ne coupaient plus les lignes. Manque de tromper Ruffier en début de seconde période. Moins bien qu'à l'habitude.
Veretout : 5. Très bon dans les duels, irréprochable dans l'engagement. On a beaucoup vu Veretout, màªme si sa fin de première période s'est soldée par deux ou trois ballons bàªtement perdus au milieu de terrain. Du déchet, et sans doute de la fatigue, en seconde période.
Tannane : 6. Des fulgurances, de temps à autre. Et une évidente volonté de bien faire et de multiplier les appels. Seul souci, Tannane n'est pas régulier. Une magnifique percée (17e) et ensuite de mauvais choix. Notamment lorsqu'il ne lève pas assez la tàªte pour servir un partenaire. La plus belle occasion des Verts, à la 82e minute, c'est sur l'une de ses percées avec sa frappe qui termine sur le poteau gauche du gardien allemand.
Saivet : 5,5. L'ancien bordelais a d'évidentes facultés techniques. Ce qu'il a montré à certains moments, notamment en étant précis et bon dans le jeu court. Un mauvais choix, à la 34e, alors que les Verts sont en surnombre aux abords de la surface de réparation allemande. On attend toujours plus de Saivet. A surtout aidé ses partenaires au retour des vestiaires, ne pouvant prendre le jeu à son compte.
Monnet-Paquet : 6. Le meilleur stéphanois de la première période. Partout sur le terrain. Du déchet, et cest dommage, dans ses centres, ce qui a parfois empàªché Roux d'àªtre servi dans de bonnes conditions. Sorti à la 59e et remplacé par Nordin, qui a apporté sa fraicheur et son culot.
Roux: 5. Bagarreur et disponible, c'est une évidence. Notamment à la 9e lorsqu'il se crée seul une occasion. Mais n'est jamais servi le reste du temps A erré, seul devant, tout au long de la seconde période.
B.D.
