Un recrutement qui restera dans les annales du club stéphanois.
Cela ne relève en rien de la coà¯ncidence. L’AS Saint-Etienne a annoncé aujourd’hui deux transferts, avec les venues de Loà¯s Diony et Saidy Janko, au moment-màªme ou son défenseur latéral, Kévin Malcuit, rejoint Lille pour parapher un contrat longue durée avec le LOSC. Si aucun chiffre n’est encore certifié, et que ceux sortis chez certains médias ne sont que pure fantaisie en raison des différents bonus, le transfert de Malcuit va rapporter aux Verts une somme minimum de 8 millions d’euros. Une sacrée belle opération financière (mais pas sportive) quand on sait que le joueur a été acheté il y a plusieurs mois aux Chamois Niortais pour moins d’un million d’euros. Et un montant qui permet donc aux décideurs de l’ASSE de payer le transfert de l’attaquant de Dijon, Loà¯s Diony.
Ce dernier, et quoi qu’il advienne, figure déjà dans les annales du club stéphanois. Pour une raison simple : jamais les Verts n’ont payé aussi cher pour obtenir un joueur. Le dernier effort en date a pour nom Robert Beric, l’attaquant slovène, qui, contrairement à ce qui avait été écrit à l’époque, n’a pas été acheté au Rapid de Vienne 5,5 millions d’euros, mais près de 7. On trouve ensuite l’attaquant argentin Gonzalo Bergessio, venu dans le Forez pour plus de 6 millions, et qui restera un échec retentissant, symbole fort de la politique désastreuse mise en place à l’époque par le tandem Tong Cuong-Comolli. Autre bide, également coûteux, la venue de l’attaquant Boubacar Sanogo, qui date de la màªme époque. A Loà¯s Diony, désormais, de prouver que les onéreuses recrues peuvent confirmer une fois qu’elles portent le maillot Vert…
B.D.
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