ASSE : Mercato, OM, avenir, Europe... Galtier livre toutes ses vérités

Invité sur le plateau du Canal Football Club, l’entraîneur de l’ASSE Christophe Galtier a été sujet aux critiques. Mais pas seulement. Morceaux choisis : 

Comment voit-il son avenir ? 

J’ai vu qu’Arsène était discuté à Arsenal, ce qui signifie que plus on fait preuve de longévité, plus on est fragilisé. Moi, j'entends la colère des uns et des autres à Saint-Étienne, bien évidemment. Je suis dans un cycle très long, dans un rôle de bâtisseur et j’en suis très fier. Mon avenir ? J’ai lu récemment que je pouvais rester au club autant que je le voulais. C’est élogieux mais ma décision concernant mon avenir sera prise avec mes deux présidents. On a commencé à en discuter, on réfléchit. J’ai d’ailleurs rendez-vous dans 48 heures avec Roland Romeyer pour décider de mon avenir. Cela va se passer avec beaucoup de calme et de sérénité.

Comment vit-il la réussite de l’OM ? 

L’OM ? Mon nom n’y est plus associé mais cela ne me manque pas du tout ! Je suis d'ailleurs très content de ce qui leur arrive. Je suis content de voir ce beau projet, avec des joueurs de talent avec un Florian Thauvin plein de sérénité, avec une bonne ambiance au stade Vélodrome.

Qui voit-il champion de France ? 

On va arbitrer le titre en jouant contre le PSG et l’AS Monaco car nous sommes la seule équipe qui va les jouer d’ici à la fin de la saison. Ce sont deux styles différents, mais je crois qu’on peut espérer pouvoir accrocher Paris pour notre dernière à la maison, dans une ambiance festive. Après, je pense que Monaco mérite le titre cette saison, car c’est une équipe qui marque beaucoup, beaucoup, beaucoup de buts.

Galtier croit-il toujours à l’Europe ? 

Notre victoire contre Guingamp nous permet de rester en vie pour les places européennes. Il nous faudra un sans-faute sur les quatre derniers matchs. Je sais que ce sera dur car on va affronter Bordeaux, Paris et Monaco mais il faut y croire car on veut montrer qu’on existe toujours dans notre championnat.

Comment qualifierait-il la saison des Verts ?

Correcte. On a habitué les gens à être Européens, c’est un exploit, mais on est aujourd’hui confronté à un nombre incalculable de blessures... Il faut rappeler que l’objectif d'une coupe d’Europe, ce n’est pas une obligation à Saint-Étienne. Si on n’y arrive pas, et bien, ce sera une saison correcte, avec un parcours honorable en Ligue Europe mais des moments difficiles en championnat.

Les Verts sont-ils vraiment frileux ? 

L’émotion, dans le football, c’est quand il y a des buts. On le sait et on sait aussi qu'on a du mal à dans ce secteur-là. Il y a plusieurs raisons à cela... Quand on enchaîne trois saisons à 55 matchs, vous êtes victimes d’une effectif affaibli par les blessures. Je prends l’exemple de Beric et Hamouma, qui nous ont manqué. Mais on n’est pas frileux, ce n’est pas vrai.

Le recrutement est-il une franche réussite ? 

On ne peut pas dire que c’est une grande réussite, c’est un fait. On sait qu’on se doit d’être plus performants pour dénicher des jeunes talents afin d’amener de l’enthousiasme, notamment sur le plan offensif. Mais je sais que le club a établi un plan pour le futur en ce sens. Avec moi en poste ? On verra ça dans 48 heures (rires) !

JP