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Ligue 1

ASSE – Nîmes (2-1) : les faits et les joueurs marquants de la victoire des Verts

Ce soir, au stade Geoffroy-Guichard, l’AS Saint-Etienne accueillait le Nîmes Olympique.

Résultat, une rencontre accrochée et une victoire finale des Verts (2-1).

La Ligue a encore tout gâché

Associer la Ligue de Football Professionnel à un désastre n’a certes rien de nouveau. Malheureusement. Ayant une fois encore mal géré le dossier de cette rencontre reportée, en raison de manifestations (Gilets Jaunes) à Saint-Etienne samedi dernier, la Ligue de Football Professionnel a réussi l’exploit de s’attirer les foudres des deux clubs (ASSE, Nà®mes Olympiqueà ) et d’offrir un spectacle attristant. Tribunes vides, moins de 20 000 personnes, des Magic Fans pas inspirés et en grève d’encouragements, (toute) petite ambiance, le sentiment général aurait presque pu àªtre résumé par une banderole déployée avant le match par les Green Angels : ‘Poison d’avril.’ Malheureusement, ce n’en était pas un…

Bernardoni, M’Vila, la classe permanente

Il a illuminé les 20 premières minutes de la rencontre avec quatre arràªts décisifs, seul, notamment, face à Romain Hamouma (3e) et Arnaud Nordin (18e). Certes, Paul Bernardoni, le gardien du Nà®mes Olympique, a repoussé deux frappes sur lui, mais, par sa main ferme et deux autres parades devant Robert Beric, il a surtout permis aux Nà®mois de garder l’avantage plusieurs minutes durant. Avant de s’incliner sur une perte de balle de Jordan Ferri, et un énième duel, cette fois perdu, face à Rémy Cabella (24e). Bernardoni qui a confirmé, ce soir, comme depuis le début de la saison, son immense talent. Y compris en seconde période (frappe détournée de Nordin, 49e). Et que dire de celui de Yann M’Vila, le milieu de terrain de l’ASSE, qui a illuminé le jeu des Verts. Précis, inspiré, offrant des décalages millimétrés à ses partenaires (38e, remise pour Romain Hamouma), M’Vila prouve match après match son retour au tout premier plan. Et quel contraste en comparaison d‘Aà¯t Bennasser (on y reviendra), coupable de deux pertes de balles au milieu de terrain lors des 20 premières minutes, dont celle qui a permis aux Gardois d’ouvrir le score (Bobichon, 2e).

Cabella sonne la révolte, Beric la ponctue

Certes, l’ancien marseillais pàªche encore (trop) souvent dans sa dernière passe. Et notamment aux abords de la surface adverse, ayant une fâcheuse tendance à se précipiter (37e, 39e, 78e, 89e). Reste que Rémy Cabella a eu le mérite de réveiller ses partenaires alors qu’ils étaient menés au score en tout début de match. Accrocheur, pressant haut la relance nà®moise, il a en màªme temps multiplié les efforts et harangué ses partenaires à ne pas reculer. C’est lui, également, qui chipe le ballon dans les pieds de l’ancien lyonnais, Jordan Ferri, pour tromper Paul Bernardoni d’une pichenette bien sentie (24e). Souvent montré du doigt cette saison, Cabella a eu ce soir un comportement exemplaire. Quant à Robert Beric, qui n’a eu que peu d’occasions de se montrer, il a marqué le but décisif en fin de rencontre, servi par Valentin Vada. Une déviation aussi sublime qu’astucieuse. Une merveille.

Un déchet technique stéphanois trop important

Certains joueurs de Jean-Louis Gasset n’ont clairement pas le niveau technique requis en Ligue 1. Qui, instantanément, plombent l’effectif et toute volonté de relance propre pour animer le jeu. Ce qui s’est vu en seconde période, tant les Verts ont paru à la peine, dépassés et ne devant qu’à la maladresse nà®moise, et deux parades décisives de Stéphane Ruffier, le fait de ne pas àªtre lâchés au score. En tàªte de liste, Youssef Aà¯t Bennasser et ses innombrables ballons perdus. En première comme en seconde période… L’ancien monégasque heureusement remplacé après l’heure de jeu par Valentin Vada (66e). Pas vraiment mieux du côté de Timothée Kolodziejczak, qui a accumulé des passes longues ratées au cours des 45 premières minutes (3) et qui a perdu un ballon dangereux plein axe au retour des vestiaires. Déjà dans le viseur depuis des semaines, et on comprend assez bien pourquoi, le défenseur central, Neven Subotic, lent, imprécis et souvent dépassé à chacune des offensives nà®moises. Ce màªme Subotic qui aurait pu permettre aux Nà®mois de bénéficier d’un pénalty pour un pied haut, et dangereux, sur le front de Bozok.

L’ASSE, si elle veut se maintenir à la 4e ou à la 5e place jusqu’au terme de la saison, va devoir éviter ce déchet technique important.

B.D.

 

 

 

 

 

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