Dans les années 80, Bruno Roux fut un attaquant redouté de Deuxième division, à Beauvais, ce qui lui valu notamment une sélection en équipe de France Olympiques. Il était donc presque logique que son fils marche sur ses traces. “J'ai compris à 10-12 ans qu'il était footballeur, a expliqué Nolan Roux dans “Le Progrès”. J'ai su alors tout ce que à§a représentait. Avant à§a, pour moi, il faisait du foot mais aussi autre chose à côté. Je n'ai pas eu envie de lui ressembler. Ou alors inconsciemment. En tout cas, lui, il m'a laissé faire ce que je voulais. Ce n'est pas le genre de papa que l'on voit beaucoup au bord du terrain en train de gueuler à son fils, “Vas-y, fais ci, fais à§a”.
“Jeune, j'étais un peu plus tàªte de c”¦”
Devenu par la suite entraà®neur, Bruno Roux a tout de màªme prodigué quelques conseils à son rejeton. “De temps en temps, il me glisse deux ou trois trucs car il en ressent le besoin. Il y a des petits mots de félicitation, d'encouragement. Mais c'est tout. Il connaà®t très bien le foot. Il sait comment c'est et comment c'est devenu aussi. Du coup, il me laisse gérer les choses. Quand je l'ai au téléphone, on ne parle pas seulement de football, on parle de tout. Avec le nouveau milieu du foot, la mentalité a changé. Lui est resté sur des valeurs comme la simplicité alors que maintenant, c'est compliqué màªme à des plus petits niveaux. Il a complètement stoppé. Il entraà®ne juste une Division d'Honneur avec des jeunes qui sont biens, qui adhèrent à ce qu'il fait. En étant plus jeune, non, je n'aurais pas pu, j'étais un peu plus tàªte de c”¦. Par contre à 30 ans (ndlr : il en a 27 actuellement), je pourrais jouer sous ses ordres, oui. On a deux caractères assez faciles. On s'entend bien, on rigole.”
