Christophe Dugarry, le champion du monde 1998 aujourd’hui consultant vedette, semble avoir beaucoup apprécié le derby entre l’ASSE et l’OL (1-2).
Si les supporters de l’ASSE garderont un goût amer de ce derby perdu à la dernière seconde face à l’OL, les observateurs du football dans leur ensemble ont eu globalement apprécié une rencontre qui aura été riche en événements.
Sur l’antenne de RMC, Christophe Dugarry a d’ailleurs tenu à mettre en avant la grosse intensité de cette rencontre. Une vertu plutôt rare selon lui en Ligue 1.
« C’est un bon match, c’est une belle affiche pour la Ligue 1. Il n’y a pas beaucoup de derby. Il se passe souvent des choses à la fin, il y a eu de l’intensité. C’est ce qui me ravit en Premier League où tu peux avoir des équipes avec une qualité technique très moyenne mais qui est compensée par une intensité à toute épreuve. Et je pense sincèrement que c’est ce que réclament les fans de football, de l’intensité. On pardonnera toutes les fautes techniques, tous les déchets, tous les ratés, les buts ratés, si tu mets de l’intensité, de la générosité. C’est le football que l’on a envie de voir et à§a manque trop souvent à notre Ligue 1. A défaut de technique, que je laisse au dessus de tout, et parce qu’on perd nos meilleurs joueurs, il ne fallait pas oublier l’intensité ».
Pour imager cet investissement supérieur mis dans le rythme par les deux formations, Dugarry cite notamment un exemple avec Nabil Fekir. Sans se priver d’un petit tacle pour le meneur de jeu lyonnais, et les Gones en général.
« A l’image d’un garà§on comme Fekir qui est capable de faire un sprint de cinquante mètres pour venir défendre. Ce garà§on qui est souvent très performant dans les grands matchs, qui en fait un peu moins dans les matchs moins importants. Ca montre aussi que des joueurs, notamment à Lyon, sont capables de choisir leurs matchs. A mon grand regret », a conclu Duga.
Julien Pédebos