La preuve, entre l’AS Saint-Etienne et l’Olympique Lyonnais, à§a remonte màªme aux années 60.
Impossible, pour tout supporter de l’Olympique Lyonnais, de ne pas considérer Fleury Di Nallo comme une légende vivante du club. Avec près de 500 matches au compteur, et plus de 200 buts, en quatorze années passées à l’OL, l’ancien attaquant demeure une icône, récemment interrogée par nos confrères du Progrès lors de la pitoyable affaire du transfert avorté d’Anthony Mounier à l’AS Saint-Etienne.
Ce dernier, comme vous le savez, est déjà parti de Saint-Etienne après avoir reà§u des menaces de mort. Preuve que d’àªtre considéré comme Lyonnais et d’évoluer à Sainté demeure un réel dilemme. Et ce n’est certainement pas Fleury Di Nallo qui va dire le contraire, surtout quand on lit ce qu’il lui est arrivé il y a près de 50 ans. Des propos édifiants, retranscrits par le site poteauxcarrés. ‘En 1967, l'ASSE était championne. J'avais un copain qui connaissait les dirigeants de l'ASSE. Il m'a emmené chez le président Roger Rocher sur les hauteurs de Saint-Etienne. L'ASSE, avec l'entraà®neur Albert Batteux, voulait me prendre pour remplacer Mekloufi qui arràªtait. Et moi, je voulais y aller. L'ASSE me donnait trois fois et demi mon salaire ! Et Saint-Etienne versait 75 000 euros, une somme énorme à l'époque à laquelle il fallait ajouter les venues à Lyon de Repellini et Larqué qui débutait sa carrière. L'info était dans Le Progrès, toute la région le savait. Moi, j'étais dans l'annuaire. J'ai reà§u une lettre anonyme. Il y avait des menaces de mort sur ma famille si je signais à l'ASSE. J'ai eu très peur. Je suis resté sur Lyon, ou le trésorier m'a donné mes 100 euros de plus”¦’
L.T.