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ASSE, OL – EXCLU Pascal Papé (rubgy) : «Lyon ou Sainté, le choix était très simple»

Alors que la France ouvre sa Coupe du Monde ce samedi face à l’Italie, « But ! Football Club » livre le premier volet de ses entretiens foot – rugby.

Champion de France de rugby en titre avec le Stade Franà§ais et vice-capitaine des Bleus, Pascal Papé (35 ans) nous raconte sa passion pour l'AS Saint-Etienne.

But! Saint-Etienne : Pascal, quel est votre rapport avec le football ?

Pascal PAPE : Depuis tout jeune, j'aime ce sport, màªme si je ne l'ai jamais pratiqué en tant que licencié. Malgré cela, j'ai constamment eu une grande affection pour le football, je jouais dans les cours de récréation. Je suis de Givors, qui est situé à côté de Lyon et pas très loin de Saint-Etienne, deux villes historiques du foot franà§ais. J'ai toujours été passionné, je regardais les matches à la télé déjà tout petit.

Et donc, vous àªtes plutôt Vert ou Gone ?

Complétement stéphanois ! Gamin, j'allais déjà voir les matches à Geoffroy-Guichard avec ma famille. Le choix était donc très simple.

Quel est votre meilleur souvenir dans le Chaudron ?

J'en ai plein. Mais c'est surtout des souvenirs de grosses ambiances, de fàªte dans les tribunes. A chaque fois que j'y allais avec ma famille, c'était des grands moments d'excitation pour moi. C'était génial, il y avait une atmosphère incroyable, on savait qu'il allait forcément se passer quelque chose sur le terrain et dans les tribunes. C'est quelque chose de génial quand tu es gosse.

Vous suivez toujours les Verts ?

Bien sûr ! Dès que je vois des résultats de foot, c'est la première équipe que je regarde, évidemment. Dès qu'ils sont retransmis à la télé, je fais tout pour regarder. C'est vraiment une équipe que je suis de A à Z. Après, j'ai un Å“il aussi sur le PSG parce que je joue à Paris et qu'on est voisins mais à§a n'a rien à voir avec l'ASSE. On peut dire que je suis un fan de Saint-Etienne.

« Ce que j'aime, c'est cette culture stéphanoise, la transmission des valeurs »

à‡a vous arrive de retourner à Geoffroy-Guichard de temps en temps ?

J'y suis allé il y a deux ans pour le derby. Malheureusement, depuis, je n'ai pas pu y retourner. C'est compliqué avec le calendrier bien chargé que l'on a aussi dans le rugby. Et puis, Paris, ce n'est pas à côté de Saint-Etienne ! J'ai eu la chance d'aller voir l'année dernière PSG-“Saint锝. Malheureusement, à§a c'est mal passé pour les Stéphanois, qui avaient pris 1-4 au Parc des Princes (ndlr : en demi-finales de la Coupe de France). Dès que je peux et que je suis dans le coin où les Verts jouent, je fais tout mon possible pour aller les voir.

Vous avez un joueur préféré dans l'histoire des Verts ?

Pas vraiment. Ce que j'aime, c'est cette culture stéphanoise, la transmission des valeurs. La communion avec ce public qui a une forte origine ouvrière. Moi qui viens d'une famille assez modeste, je me retrouve là -dedans. Concernant le joueur, dans la génération actuelle, je suis assez admiratif d'un mec comme Loà¯c Perrin. C'est un joueur qui a été formé au club, qui n'est jamais parti et qui a joué pour les Bleus. C'est un modèle pour tous les jeunes.

Vous côtoyez souvent des joueurs de football ?

Oui, on a l'occasion de rencontrer certains joueurs. L'année dernière, il y a eu une rencontre organisée par le Stade Franà§ais avec les joueurs du PSG. J'ai aussi eu la chance de connaà®tre le capitaine des Verts dans les années 2000-2005, Julien Sablé. Evidemment, on croise souvent des joueurs de foot. Après, c'est toujours compliqué de faire plus ample connaissance car on a des plannings assez chargés d'un côté comme de l'autre.

Il arrive régulièrement au rugbyman de pratiquer le foot à l'entraà®nement : est-ce qu'il y en a qui sortent du lot et qui sont bons ?

(Rires) Bon, je n'irais pas jusque-là mais les buteurs ont l'habitude de jouer avec leurs pieds et on sent qu'ils ont un petit touché de balle plutôt pas mal par rapport au reste de l'équipe.

Durant la préparation pour la Coupe du monde avec l'équipe de France, à§a vous est arrivé de faire du foot ?

Bien sûr ! On fait souvent des taureaux ou des petits matches à cinq contre cinq avec des petites cages pour les échauffements. On peut se rendre compte que 90% des gars de l'équipe ont bien fait de choisir notre sport (rires) !

Propos recueillis par Damien CHABBERT

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