Avec, notamment, un sujet sur la haine viscérale que se vouent depuis des lustres les clubs voisins de l’Olympique Lyonnais et l’Association Sportive de Saint-Etienne. Que faut-il en retenir ?
Malheureusement pas grand chose. Avec une succession d’images d’archives et de phrases déjà entendues à maintes reprises, le sujet attendu n’a dévoilé aucune nouveauté. Seul mérite, et il faut le souligner, avoir recueilli les propos de plusieurs acteurs du derby. D’hier et d’aujourd’hui. Coupet, Govou, Juninho, Lacombe, Clerc, Revelli (Hervé), Paganelli, Genesio, Perrin (qui ne ‘pourra jamais jouer à Lyon‘)ou encore Jallet, tous sont revenus sur ce derby vraiment pas comme les autres. Dont la prochaine manche aura lieu dans une dizaine de jours à Geoffroy-Guichard.
Et puisqu’il aime plus que tout créer la sensation à chaque prise de parole, le Lyonnais Raymond Domenech a encore frappé fort. Lui qui a tant alimenté la guerre médiatique entre les deux clubs, surtout quand il entraà®nait l’OL, a avoué certaines choses. Pour le moins étonnantes. ‘Nous, entre Lyonnais et Stéphanois, on n’a pas besoin d’artifices pour se chambrer. Ce n’est pas comme ce Clasico entre le PSG et l’OM, opération de communication crée par Bernard Tapie. Entre Lyon et Saint-Etienne, on a toujours envie de chambrer, màªme quand il n’y a pas de match. Dans les années 70, lorsque les Verts gagnaient tous leurs matches, à§a me faisait chier, oui. Mais j’allais tout de màªme voir leurs matches de Coupe d’Europe. Attention, en cachette ! Une fois, en allant à Geoffroy-Guichard avec un copain, je me suis màªme surpris à chanter leur hymne avec l’énorme faute de franà§ais (Qui c’est les plus forts évidemment c’est les Verts). Avec mon pote, on s’est regardés et on s’est dit : non, ce n’est pas possible…’