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ASSE – OM (0-2) : les 5 carences rédhibitoires des Verts face à Marseille

Battue sur sa pelouse par l’Olympique de Marseille (0-2), l’AS Saint-Etienne a une nouvelle fois déçu sur le grand match du dimanche soir.

Il faut dire que les carences de l'équipe stéphanoise furent nombreuses. On en a noté au moins cinq.

Un manque de réalisme payé cash

On redoutait que, privé de Robert Beric, les Verts ne soient pas dangereux. Ils l'ont pourtant été souvent en première période. Que ce soit sur une frappe lointaine de Romain Hamouma, sur un missile de Kévin Monnet-Paquet sur le poteau ou sur une tàªte de Vincent Pajot superbement claquée par Steve Mandanda, l'ASSE a pàªché dans la finition. Forcément, les Marseillais – un peu plus réalistes – en ont profité.

à‡a manquait vraiment d'une pointe forte

Alors qu'on pensait que Neal Maupay allait avoir sa chance, le coach des Verts a pris le contrepied. Non pas en replaà§ant Nolan Roux dans l'axe mais en choisissant de placer Romain Hamouma dans l'axe. Dans un rôle de décrochage où il a fui l'axe tenu par Rekik – Nkoulou, l'ancien Caennais a eu des occasions sur une frappe lointaine (9e), une tàªte (23e) ou un coup-franc (64e) mais il n'a pas pesé comme il aurait dû dans la surface. Et que dire de Nolan Roux, cantonné dans son couloir droit et complètement transparent sur le pr锦

Cohade, combatif mais maladroit

On attendait un tandem Clément – Pajot, Christophe Galtier a surpris en titularisation Renaud Cohade, de retour après une longue indisponibilité. Il faut dire que l'Ardéchois offrait un profil plus proche de celui de Fabien Lemoine absent un mois. Accrocheur, l'ancien Valenciennois a payé de sa personne, allant jusqu'à se faire ouvrir l'arcade dans un duel aérien. Dans la grinta, il était là . Dans les transmissions, beaucoup moins. Que de ballons perdus (16 en 64 minutes) ! L'ouverture du score est d'ailleurs causée par l'un d'entre eux.

L'axe Perrin – Polomat en difficulté

En l'absence de Bayal, Pogba et Théophile-Catherine, Christophe Galtier a été contraint de bricoler. S'il avait plusieurs choix (Karamoko, Clerc), le coach stéphanois a opté pour sa formule utilisée à la fin du derby avec Pierre-Yves Polomat dans l'axe. Si le Martiniquais n'a pas démérité, sauvant màªme un but tout fait devant Batshuayi, le duo qu'il a composé avec Perrin manquait de complémentarité. A plusieurs reprises, les deux hommes ont laissé des boulevards dans lequel les attaquants marseillais avaient tout le loisir de passer. Malheureux, le capitaine des Verts a màªme détourné une frappe de Nkoudou dans son propre but.

Clerc a bu la tasse

Dans son couloir droit, le Bressan a eu toutes les peines du monde à faire face aux bourrasques du feu-follet Georges-Kévin Nkoudou. Clerc s'en est plutôt sorti jusqu'à la 42e minute, profitant des maladresses et des glissades de l'ancien Nantais. Mais, après le premier but, ce fut un véritable festival de l'ailier marseillais face à un latéral stéphanois complètement dépassé et paniqué à chaque fois que son vis-à -vis lui arrivait dessus.

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