ASSE – Opinion : Pourquoi Galtier a eu raison d’étriller la Ligue

Avec raison.

Plutôt rare de le voir pousser un tel coup de gueule. Mais Christophe Galtier, qui dirigeait ce soir son avant-dernier match à la tàªte des Verts, a été d’une violence rare au terme de la rencontre. Tout d’abord en témoignant de sa colère envers le corps arbitral, dirigé ce soir par Mr Frank Schneider. Un arbitre pas au niveau dans le championnat de France, on est loin, très loin du scoop. Mais Mr Schneider, une fois encore, s’est trompé lors de toutes ses décisions importantes. En accordant un pénalty imaginaire aux Bordelais, pas aidé il est vrai par un juge de touche aux abonnés absents, qui n’a màªme pas vu la simulation du défenseur bordelais (Levchuk) sous ses yeux…Galtier a également condamné Mr Schneider pour un oubli saisissant sur un pénalty évident en faveur de l’ASSE, après une faute sur Monnet-Paquet. Galtier : ‘Je sais que je serai convoqué par la commission de discipline, mais je n’irais màªme pas Messieurs. Je serai en vacances.’ Qu’on le veuille ou non, cet ASSE-Bordeaux, si important dans la course à l’Europe, a été entaché de fautes d’arbitrage. Comme souvent, comme beaucoup trop souvent. Ce qui poussera la sacro-sainte commission de discipline à convoquer et à punir non pas les arbitres, mais ceux qui s’en plaignent…

Après l’arbitrage, l’ambiance du stade Geoffroy-Guichard. Et ces tribunes dénuées du moindre chant, les supporters des Verts ayant (justement) décidé d’afficher leur solidarité envers les victimes de la tragédie du stade Furiani. C’était il y a 25 ans, un 5 mai, et il n’est au fond que les pontes (paraà®t-il…) de la Fédération et de la Ligue pour ne pas décider, une bonne fois pour toutes, de ne pas jouer au football un 5 mai. Galtier s’en est ému, nous aussi. Et on ne comprend toujours pas l’origine d’un tel mépris.

Résultat, ce soir dans le chaudron, un spectacle sans vie et un stade silencieux, qui a logiquement réussi à désespérer l’entraà®neur des Verts. Résultat, un match nul, une colère froide et légitime, ainsi qu’un constat récurrent : le football franà§ais marche parfois sur la tàªte…

B.D.