Le chanteur franà§ais, Patrick Bruel, amateur invétéré de football, est revenu sur les conditions du partenariat qu’il a noué il y a quelques années avec l’AS Saint-Etienne.
Il est fréquent, les soirs de grand messe au Parc des Princes, de le voir assister aux matches du Paris Saint-Germain. Amateur de football, et depuis des lustres, Patrick Bruel a franchi le pas, il y a quelques années, en décidant de s’associer, avec la marque Winamax, à un club franà§ais.
L’Association Sportive de Saint-Etienne, en l’occurrence, qui, au màªme titre que tant de jeunes gens des années 70, l’a éveillé au football au travers des différents exploits européens.
Alors qu’il est en ce moment màªme en tournée, le chanteur a expliqué le pourquoi du comment à nos confrères du Progrès, le quotidien régional. Une fois encore, il est question du passé. Et d’un coup de poker gagnant qui ne doit rien au hasard.
‘Quand on prend Saint-Etienne, ils avaient fait une saison catastrophique l’année d’avant. Màªme quand on signe avec Winamax, ils sont dix-neuvièmes au classement. On me dit : ‘Tu ne vas pas prendre l’équipe dix-neuvième ?’. Je leur dis : ‘Vous àªtes dingues ou quoi ? Saint-Etienne, màªme en troisième division, j’ai une histoire à raconter !’ Ce club a une histoire extraordinaire. Quand j’étais petit, j’étais avec les cheveux verts parce que j’étais sur mon lit, parce que je soutenais cette belle équipe, parce que je fais partie de ceux qui étaient en train d’écouter la radio le 6 novembre 1974, à écouter cette équipe qui avait perdu 4-1 à Split et qui a gagné 5-1 au match retour. Ce jour-là , le club ouvrait la porte mondiale au football franà§ais. Le foot franà§ais a été regardé différemment à partir de ce jour-là . Accompagner Sainté était un honneur et une joie.‘
L.T.