ASSE – Pause tactique : Gradel, le mouvement perpétuel
Retrouvez la pause tactique tous les lundis après les matchs de Ligue 1.
Réagissez sur Twitter avec le hashtag #PauseTactique.
Max-Alain Gradel a de nouveau, pour le dernier match de la saison de l’ASSE, été le détonateur stéphanois. Avec un travail de l’ombre remarquable.
Se comporter comme un vrai avant-centre
Positionné par Christophe Galtier en véritable numéro 9, Max-Alain Gradel fait tout d’abord ce boulot-là avec application. L’Ivoirien s’attache à fixer la charnière adverse. Positionné entre les deux axiaux guingampais, il oblige les deux hommes à faire preuve de vigilance, tout en se laissant la possibilité aussi bien de décrocher, le milieu étant assez loin de lui, comme de garder un mètre pour lancer un appel dans la profondeur.
Décrocher pour créer de l’espace
Tandis que Lemoine et Hamouma combinent sur le côté, le premier alertant le deuxième, Max-Alain Gradel tente lui de proposer une solution de décrochage pour attirer un défenseur axial et créer de l’espace. Et comme un autre stéphanois a pris l’axe, les deux défenseurs centraux bretons se retrouvent déjà dans des situations de un contre un.
Profiter du décalage pour àªtre libre
Le bon ballon de Lemoine dans la profondeur pour Hamouma oblige le défenseur central breton à assurer couverture dans le dos de son latéral. Max-Alain Gradel, intelligemment, bouge du côté opposé. En quelques secondes, Gradel se crée donc un espace énorme entre les lignes, dont il va pouvoir profiter jusqu’à la fin de l’action.
Chercher la zone la plus utile
Désormais libéré de tout marquage, Gradel peut revenir dans la surface proposer une solution de passe à Hamouma. Arrivé lancé, il a encore une fois l’intelligence de se positionner au bon endroit, à l’entrée de la surface dans la zone libre. Par son mouvement perpétuel, Gradel s’est crée une grande zone de liberté par rapport aux défenseurs adverses. Suffisant pour ajuster Samassa tranquillement.