ASSE : pourquoi il ne fallait pas siffler Wahbi Khazri
Malheureux dimanche dernier, contre le Stade Brestois (1-1), Wahbi Khazri, l’attaquant de l’ASSE, a été sifflé par une partie du stade Geoffroy-Guichard.
Certains ont applaudi, d’autres ont sifflé. Et les plus chauds partisans de l’ASSE, réunis dans la tribune Sud du Chaudron, l’ont acclamé. On parle ici de la sortie de l’attaquant tunisien des Verts, Wahbi Khazri, dimanche dernier lors du match nul concédé face au Stade Brestois.
Revenu, logiquement, à courte de forme après une Coupe d’Afrique des Nations et peu de jours de vacances, Khazri n’est pas encore à 100%. Ce qui n’empàªche pas son entraà®neur, Ghislain Printant, de le faire joueur d’entrée. Ancien adjoint de Christophe Galtier, Alain Blachon est revenu sur le cas Khazri dans les colonnes du Progrès. Et, comme d’autres, il ne comprend pas l’attitude d’une partie du public. Propos retranscrits par poteauxcarrés.
‘Ce n'est pas une bonne chose de le siffler ! Il faut àªtre plus compréhensif et le soutenir. Parce que le public a un rôle essentiel à Saint-à‰tienne. Quand un joueur est pris en grippe à Geoffroy-Guichard, c'est très compliqué. J'ai connu des joueurs, vous pouvez les sortir, c'est fini. Ils le ressentent et sont traumatisés. Le ballon leur brûle les pieds et c'est terminé. Mais ce ne sera pas le cas avec Khazri car c'est un costaud. Khazri, depuis qu'il est arrivé, il fait des choses magnifiques. Tout le monde l'encense et le mec fait un mauvais match, on le siffle. En Angleterre, au contraire, ils l'applaudissent, l'encouragent, et lui disent : “Allez, à§a va revenir.’