ASSE : les 4 raisons pour lesquelles la défense flanche
Où est passée la meilleure défense de l’Hexagone ? Cela fait sept rencontres toutes compétitions confondues que l’AS Saint-à‰tienne encaisse au moins un but.
Et face à Lens (3-3) ou l’OM (2-2), les performances de l’arrière garde laissaient franchement à désirer. Tentative d’explications.
Un secteur miné par les blessures
Avant de pointer un doigt accusateur en direction des Verts, reconnaissons-leur des circonstances atténuantes. Entre la grave blessure de Florentin Pogba au début du mois de janvier à la CAN et celle de Moustapha Bayal Sall, qui n’a effectué sa rentrée qu’hier soir face à Marseille, juste à temps pour pallier le forfait de Paul Baysse, l’entraà®neur stéphanois Christophe Galtier a dû sans cesse chambouler sa ligne arrière. Cela se paie au niveau des automatismes.
De coupables relâchements
Cette malchance ne justifie pas les sautes de concentration de l’ASSE, notamment lorsqu’elle devance son adversaire au tableau d’affichage. Le 21 janvier en Coupe de France, Loà¯c Perrin et sa bande menaient 3-1 avant d’encaisser deux buts en cinq minutes. Face à Lens (3-3), neuf minutes avaient suffi à Yoann Touzghar pour combler un écart de deux buts. Rebelote face à l’OM avec ce doublé de Michy Batshuayi venu gâcher l’ouverture du score de Max-Alain Gradel. Les Verts doivent cesser de croire qu’ils ont match gagné lorsqu’ils mènent au score.
Des individualités moins brillantes
Brillants durant la phase aller, les cadors de la défense stéphanoise paraissent actuellement moins souverains. Sur l’égalisation marseillaise dimanche soir, le capitaine courage des Verts Loà¯c Perrin se fait éliminer un peu trop facilement par Batshuayi. Sur le second but phocéen, c’est toute la défense qui laisse l’international belge libre de tout marquage. Des erreurs individuelles qui font suite au placement douteux de Stéphane Ruffier sur le tir victorieux de Wahbi Khazri le weekend précédent à Bordeaux (1-0).
Le prix à payer pour marquer des buts ?
On a suffisamment reproché aux Verts leur faiblesse offensive pour ne pas souligner leurs progrès dans ce domaine : les Verts viennent d’inscrire huit buts lors de leurs quatre dernières sorties. Mais cette amélioration du rendement offensif, initiée par le retour de Gradel et la nécessité de prendre des points après une série de matches sans victoire, a peut-àªtre nui, en contrepartie, à la solidité de l’équipe. Saint-à‰tienne attaque mieux mais se découvre davantage. Sans pour l’instant en tirer profit sur le plan comptable.