Voici les notes des Verts, victorieux 3-2.
Ruffier : 5. Petite alerte devant Radamel Falcao (14e) sur une demi-volée du Colombien. Coupable d’un certain relâchement sur le but de Gelson Martins (18e) alors qu’il semble pouvoir arràªter le ballon. Décisif, en revanche, face à Golovin (21e). Ce qui a permis aux Verts de n’avoir qu’un but de retard à la pause. Sauvé par sa transversale sur une tàªte de Glik et peu inspiré sur le second but monégasque.
Debuchy : 4. Jamais trouvé en position offensive et guère décisif derrière. Battu dans le jeu aérien par Glik sur un corner qui aurait pu permettre aux Monégasques de faire le break (54e, barre transversale de Ruffier). Beaucoup moins tranchant qu’à l’habitude. Sera suspendu contre Montpellier vendredi prochain.
Kolodziejczak : 2. Une grosse bourde d’entrée (2e), bien supplée par William Saliba. Erreur de placement sur l’ouverture du score monégasque, pris dans le dos par Gelson Martins. Une autre, toute aussi inhabituelle, qui laisse Golovin seul face à Ruffier. Très mauvaise prestation et retour raté après sa sa suspension contre Toulouse. Remplacé par Robert Beric (55e).
Perrin : 5. Au màªme titre que ses partenaires, mis en difficulté tout au long de la première période. Souvent en retard devant Falcao. S’est montré plus tranchant dans le jeu court lors de la seconde période et a été moins mis en danger. On espère tout de màªme retrouver un capitaine plus serein lors des prochaines journées.
Saliba : 5,5. Deux duels remportés au cours des dix premières minutes. Beaucoup d’assurance. Lui n’a pas laissé des boulevards à ses adversaires du jour. Erreurs de relance, toutefois, en seconde période. Et parfois trop de facilité dans la relance. Est encore jeune et doit donc logiquement progresser.
Polomat : 5. La surprise de Jean-Louis Gasset dans son effectif de départ et aligné dans un poste inhabituel de milieu gauche. Du mal, beaucoup de mal, avant de pointer le bout de son nez sur une belle offensive côté gauche (26e). N’a toutefois pas eu l’apport offensif constaté face à Toulouse. Plus précis, comme le reste de l’équipe, au retour du vestiaire. N’hésitant pas à jouer à une touche.
Cabella : 7. Manque de justesse technique, comme ses partenaires, au cours du premier quart d’heure. On ne pouvait alors lui reprocher son manque d’envie, mais plutôt ses mauvais choix dans la dernière passe. A l’instar de ce coup-franc (55e), aux 25 mètres, qui termine en sortie de but pour Monaco. Changement radical de visage en seconde période. C’est Rémy Cabella qui est à l’origine du CSC de Ballo-Touré (59e) après un échange avec Khazri. Et surtout quel but (71e) qui donne l’avantage aux Verts sur une somptueuse demi-volée du pied droit. Une moitié de match quasi-parfaite.
M’Vila : 4,5. Quinze premières minutes délicates, n’ayant pas la liberté habituelle pour diriger le jeu. Un déchet très étonnant dans son jeu de passes, longues ou courtes. A Monaco, et sans doute pas aidé par Valentin Vada, les supporters des Verts n’ont pas retrouvé le M’Vila habituel.
Vada : 3,5. Erreur de relance (7e) et mauvais choix (8e), à l’image d’un début de match hésitant du milieu de terrain stéphanois. Peu en vue. Logiquement averti en seconde période (51e) et beaucoup de fautes inutiles.
Hamouma : 2. Transparent, comme tous les Verts 25 minutes durant. Trouve le moyen de prendre un carton jaune pour simulation (40e). En dessous de tout. Remplace par Arnaud Nordin (6) au retour des vestiaires. Qui, lui, a au moins eu le mérite d’amener une certaine vivacité d’entrée de jeu. Ainsi que de la percussion. Mention spéciale pour son but, également, judicieux coup de tàªte qui ne laissait aucune chance au portier monégasque.
Khazri : 5. Trop rarement trouvé en début de match. Inefficace par la suite. Est màªme retombé dans ses travers avec un carton jaune stupide. On l’a un peu plus vu en seconde période, màªme si le Tunisien doit apporter beaucoup plus dans ce genre de rencontres décisives.
B.D.
