Ligue 1
ASSE : Romeyer, Caïazzo, Mercato”¦ Les franches confessions de Galtier
Dans un entretien à RMC, Christophe Galtier s’est longuement confié sur son cas personnel avant le choc ASSE – Manchester United.
Dans un entretien à RMC, Christophe Galtier s'est longuement confié sur son cas personnel avant le choc ASSE – Manchester United. Morceaux choisis.
Ses relations avec les présidents
« Avec Roland Romeyer, à§a peut péter. Avec toujours beaucoup de respect, jamais d'insultes bien évidemment. Il y a à la fois la hiérarchie et aussi l'âge. Mais à§a peut péter. Des fois, il y a trente secondes où c'est très électrique, sur des points de vue différents, comment on pourrait améliorer les conditions de travail (”¦) Avec Bernard Caà¯azzo, c'est un peu différent. Il est plus politique, plus à l'aise dans les conversations pour arriver à contourner les conflits. Ils sont différents, très complémentaires et à§a fait huit ans que je travaille en étroite collaboration avec eux. Souvent je pense que quand il y aura une fin à cette histoire-là , ce sera la fin d'une collaboration professionnelle mais jamais la fin d'une relation amicale et affectueuse. »
Sur les exigences au Mercato
« Je connais les moyens du club. Parfois je leur demande de faire attention de ne pas faire croire aux gens qu'on peut àªtre comme les autres. On a d'autres atouts, mais on n'a pas les moyens des autres. Mais je ne leur demande pas de me donner plus de moyens. Je sais ce qu'on peut faire. Les supporters, je les comprends, mais à l'heure où l'on se parle le club a deux propriétaires : Bernard Caà¯azzo et Roland Romeyer. On n'est pas sur des gens qui ont des fortunes comme peuvent avoir les investisseurs qui sont rentrés dans notre football. »
Sur son avenir
« Est-ce que à§a peut encore durer ? Oui, à§a peut durer. Je suis loin d'àªtre malheureux, par contre je ne veux pas rester pour battre des records de longévité ou de matchs par rapport à deux illustres entraà®neurs qui ont créé l'histoire du club. Je ne suis pas là pour à§a. Je ne suis pas parti. A partir du moment où les objectifs sont cohérents par rapport aux moyens donnés, il ne peut pas y avoir de frustration.»
Arnaud Carond