Après avoir fait ses classes du côté de l’ASSE, Allan Saint-Maximin a vu du pays entre Monaco, Hanovre ou Nice. Mais c’est aujourd’hui à Newcastle que l’ailier évolue. Un club dans lequel il s’épanouit. « Les supporters sont excités parce qu'ils voient ce dont je suis capable. Ils aiment les dribbleurs. J'entends le murmure quand j'ai le ballon. à‡a me donne de la force », a confié Saint-Maximin au Times, relayé par FootMercato.
En revanche, au moment de revenir sur ses débuts à l’ASSE, l’ailier se montre moins enjoué. L’ancien Nià§ois raconte ses jeunes souvenirs. « J'étais jeune quand tout s'est accéléré pour moi. J'avais 16 ans, je venais de signer mon premier contrat et je suis arrivé dans un gros vestiaire, avec des mecs expérimentés, de 35 ans, qui auraient pu àªtre mon père, et je me suis dit qu'il fallait faire attention, mais il y a tellement de choses que je ne connaissais pas, parce que je n'avais vécu dans un tel vestiaire », a d’abord confié Saint-Maximin.
Avant de se montrer plus incisif sur les joueurs qui étaient présents dans le vestiaire stéphanois à l’époque. « Ils ne m'ont pas accueilli dans le groupe. Certains joueurs étaient très durs avec moi. Certains allaient parler de moi au coach, pour lui dire de mauvaises choses. Tu ne peux pas àªtre bien dans ces conditions. Quand tu sens qu'on parle mal de toi, qu'on te veut du mal, qu'on veut que tu ne joues pas… Ici à Newcastle, comme à§a l'était aussi à Nice, c'est différent », a assuré l’ailier qui a fait ses classes dans le Forez.
Julien Pédebos