Ligue 1
ASSE : son début de saison, l’arrivée de Puel, ses objectifs… les vérités de Ryad Boudebouz
L’Algérien, présent en conférence de presse samedi dernier à L’Etrat, a évoqué son début de saison poussif à l’ASSE, le changement de coach, sa passe décisive lors du derby et ses objectifs.
But : Ryad, les matches s’enchaà®nent et il y a beaucoup de concurrence. Comment la vivez-vous ?
Ryad BOUDEBOUZ : Je la vis bien ! On a un groupe étoffé, avec des joueurs de qualité. C’est une bonne chose pour l’équipe, pour le coach. Il fait ses choix.
Comment vous sentez-vous dans ce groupe ?
Très bien. J’ai été très bien accueilli. Et là , je commence à retrouver mes sensations. Physiquement, je me sens mieux. J’avais peu joué en Espagne. Je manquais un peu de rythme. Mais les choses commencent à rentrer sans l’ordre.
Comment avez-vous vécu ces débuts difficiles ?
C’était difficile. Très difficile. Collectivement et individuellement. Mais on a travaillé pour inverser la tendance. C’est dans ces moments que l’on voit les vrais hommes, quand à§a ne se passe pas comme on voudrait. Et on a su réagir. On a relevé la tàªte. On commence à remonter au classement.
Qu’est ce qui a changé avec l’arrivée de Claude Puel ?
« Je n’avais pas joué contre Wolfsburg et il y avait eu des critiques. J’avais envie de montrer que je pouvais apporter à l’équipe et le faire lors du derby, c’était la meilleure des réponses. »
C’est différent. Chaque coach à sa méthode. Personnellement, il m’a remis en confiance. Je n’avais pas beaucoup joué les semaines avant son arrivée mais il m’a mis dans l’équipe d’entrée, contre Lyon.
Votre passe décisive a dû vous faire beaucoup de bien…
Oui. J’étais très content. à‡a m’a soulagé. J’avais la haine en moi. Je n’avais pas joué contre Wolfsburg le match précédent et il y avait eu des critiques. J’avais envie de montrer que je pouvais apporter à l’équipe et le faire lors du derby, c’était la meilleure des réponses.
Comment avez-vous vécu ces critiques ?
Elles font partie du métier. Il ne faut pas se prendre la tàªte. Il ne faut jamais oublier la chance qu’on a de faire ce métier. Je sors de deux saisons en Espagne où j’ai eu de bons moments mais surtout des moments difficiles. à‡a ne pouvait pas revenir comme à§a du jour au lendemain. Après, ce que l’on peut lire sur les réseaux sociaux… Honnàªtement, pour moi, ce n’est pas la vraie vie. C’est du virtuel. J’attache beaucoup plus d’importance aux vraies valeurs, celles que l’on m’a inculquées. J’ai ma ligne de conduite.
Quels sont vos objectifs à présent ?
Ce sont ceux du club : se rapprocher des premières places, continuer de grappiller au classement. On y arrivera si on fait les efforts, si on continue d’àªtre rigoureux, concentrés, sérieux.
Il faudra marquer plus de buts…
Cela viendra avec la confiance, je pense. Je ne m’inquiète pas, la qualité est là .
Whabi Khazri est montré du doigt pour son inefficacité…
Je ne m’inquiète pas pour lui. Je sais que quand à§a finira par rentrer, il va éclater les compteurs. Dans le vestiaire, on ne s’en fait pas poir Wahbi. Il en rigole. C’est un joueur de caractère. Il sait qu’il va changer la donne.
En Ligue Europa, vous àªtes en ballottage défavorable…
On a pris du retard, comme en championnat. C’est sûr qu’on aurait préféré battre les Ukrainiens. On serait mieux. Mais on n’a pas été assez tueurs. Il faudra faire un exploit là -bas. La qualification passera par à§a. On y croit.
Laurent HESS