Voici sa réponse.
L’ASSE réalise une saison en tout point excellente. Grâce à un superbe mercato estival (Cabella, Khazri, Kolodziejczak), les Verts se retrouvent à disputer le sprint final pour espérer accrocher une place en Ligue des Champions. Compétition que le peuple vert n’a plus connu depuis la saison 1981-82, autant dire une éternité pour les supporters.
S’il faut bien entendu saluer le travail des joueurs, le premier a devoir récolter les applaudissements devraient àªtre l’entraà®neur, en l’occurrence Jean-Louis Gasset. Adjoint de Christophe Galtier puis entraà®neur principal à la suite de son départ, Gasset a abattu un travail monstrueux depuis sa prise de fonction. Cette saison a mis en lumière sa méthode. Mais elle ne sera pas récompensée, puisqu’il ne fait pas partie de la liste des meilleurs entraà®neurs de Ligue 1 nommés pour les Trophées UNFP.
Une absence étrange pour certains observateurs, mais qui n’atteint pas plus que à§a le principal intéressé. «Chez les entraà®neurs, l’Oscar est à celui qui réussit la mission qui lui a été confiée. Je prends l’exemple de Bernard Blacquart avec Nà®mes. Son objectif c’était le maintien. Il s’affiche dans la première moitié du tableau avec une équipe promue, qui propose un jeu plaisant et avec le plus petit budget. C’est son Oscar à lui. Que les gens votent pour les coachs des équipes en tàªte, c’est logique mais chaque entraà®neur qui a réussi sa mission et son objectif mérite son Oscar. Si, à la fin de la saison, Saint-Etienne me donne la lampe de mineur, ce sera le plus beau cadeau. Je n’ai pas besoin de l’Oscar », a-t-il expliqué en conférence de presse.
S.T.
Recueilli par A.C (à L'Etrat)
