Ligue 1
ASSE : un coach historique claque la porte au nez des présidents
À la tête de l’équipe féminine depuis presque une décennie, Hervé Didier a décidé de quitter l’ASSE, lassé par les mauvaises conditions d’entraînement.
Depuis 9 ans, Hervé Didier se bat pour faire exister la section féminine de l’ASSE. Mais on ne peut pas dire que le club l’appuie dans cette tâche. Interrogé par Le Progrès, le technicien regrette en effet le peu de moyens logistiques accordés à ses joueuses, qui doivent d’entraà®ner sur les plus mauvais terrains de l’à‰trat.
‘Je pars, car on ne donne pas les moyens aux féminines de s'entraà®ner dans de bonnes conditions. On ne veut pas d'argent, simplement un terrain disponible. À L'à‰trat on peut s'entraà®ner sur le Bereta (sic), il n'y a personne à ce créneau horaire, je ne comprends pas. On nous a mis devant le fait accompli, on doit s'entraà®ner sur le terrain cinq fois par semaine en plus de la compétition. Les jardiniers font un super boulot, mais ils ne sont pas magiciens màªme s'ils pouvaient faire sortir les lapins de leur chapeau. Il y a des terriers, on rentre le bras dans les trous.’
‘On va assurer le maintien, je n’ai pas de doute là -dessus’
À la lutte pour son maintien et qualifiée pour les demi-finales de la Coupe de France, la section féminine de l’ASSE a encore de beaux objectifs à atteindre cette saison. Et malgré l’annonce de son départ, Hervé Didier entend bien les atteindre, comme il l’a fait savoir sur France Bleu.
‘Je vais faire en sorte que cette fin de saison se termine du mieux possible. J’espère que les filles me suivront. àŠtre en demi-finale de Coupe de France c’est quelque chose qui paraissait impossible il y a quelques temps. On y est, on va vivre ce moment là . On va assurer le maintien, je n’ai pas de doute là -dessus et puis souhaiterai bon vent aux féminines pour la saison prochaine. Je les suivrai bien sûr assidûment.’
En attendant, l’implication supposée des présidents stéphanois Roland Romeyer et Bernard Caà¯azzo dans le développement de l’équipe féminine vient d’en prendre un coup…
Sylvain Opair