Et source de crispation en interne.
Le chiffre inquiète et rassure à la fois. Sur 72 matchs possibles, toutes compétitions confondues, depuis son arrivée à l'ASSE à l'été 2015, Robert Beric en a disputé 28, dont 21 titularisations. Pour un total de 11 buts inscrits. Le constat est donc double : oui, l'attaquant slovène a un physique fragile mais oui, il est bien le serial buteur que les Verts recherchaient ces derniers mois. Le problème, aujourd'hui, c'est que ces derniers ont besoin de ses services mais que celui-ci pointe à l'infirmerie. Encore une fois. Remis de sa douleur à la cuisse gauche ressentie en sprintant à Bakou le mois dernier, Beric s’est en effet réveillé avec le genou droit gonflé samedi. Problème : il s’agit de celui opéré le 17 novembre 2015, neuf jours après une rupture du ligament croisé antérieur à Gerland (0-3). Sa situation inquiète donc forcément et il ne faudrait pas qu'elle s'éternise.
Galtier est coincé entre deux positions pour Beric
L'à‰quipe avance en effet qu'elle « pourrait finir par fissurer le contrat de confiance passé entre lui et le club » et que « son absence entraà®ne aussi des conséquences immédiates et néfastes au club. » Pourquoi ? A force de le voir sur le flanc, son cas constituerait ainsi « un point de crispation entre le staff médical, avant tout soucieux de l’état de santé du joueur, et le staff technique, en manque de résultats. » En gros, Christophe Galtier sait qu'il ne peut pas trop tirer sur le physique de Beric mais sait aussi qu'il en a bien besoin devant les critiques émises sur le manque de réalisme de son équipe et le manque de relève dans ce secteur. Un vrai casse-tàªte en partie réglé pendant le Mercato ? Les dirigeants y songent dur comme fer.
JP
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