ASSE : Bernard Caïazzo s’offre une première victoire avec Première Ligue

Ce jeudi après-midi, se tenait un conseil d’administration de la LFP avec au menu des discussions le retour des tensions entre Première Ligue et l’UCPF. La question du financement des deux syndicats a notamment été évoqué. La situation semblait alors tendue, alors que Bernard Caà¯azzo a sans doute déjà assez de travail à l'AS Saint-à‰tienne après la déconvenue à Gerland dimanche soir.

« Nous sommes revenus à la situation d'extràªme tension de juillet. Les déclarations répétées de Guy Cotret dans la presse alimentent les discordes. Ainsi, lire dans L'Yonne Républicaine, le 2 novembre que les  »tribunaux étaient la solution » à nos problèmes, nous a passablement irrités. Si Première Ligue a décidé de rompre les négociations, c'est à cause de l'assignation en référé de l'UCPF qui visait à l'interdiction au Conseil d'administration de la LFP de se réunir. À la limite, nous aurions compris, sans l'admettre, une action en justice sur le sujet du syndicat le plus représentatif, màªme si imaginer que des clubs de Ligue 2 sont plus représentatifs que PSG, OM, Lyon, Saint-Etienne, Bordeaux, Lille, Nantes ou Monaco, relève plutôt du domaine du fantasme et de la fiction, explique-t-il sur le site de L'à‰quipe avant d'évoquer l'épineuse question du financement. La Ligue 1 souhaite devenir autonome par rapport à la Ligue 2, comme ce que l'on constate en Angleterre et en Italie. En échange, elle lui garantissait les màªmes ressources sur une période de dix ans. C'est une sécurisation financière importante de son activité que l'on peut évaluer à 800 M€. Autonomie ne signifie pas séparation absolue car il existera toujours une forme d'interdépendance entre les deux divisions ».

Réunie ce jeudi soir, la LFP a dévoilé ses décisions concernant ses fameuses subventions et est allée dans le sens de Première Ligue. « Suite à la scission intervenue au sein de l'UCPF, il a été décidé pour la saison 2015-2016 de répartir ainsi les subventions entre les deux syndicats patronaux : 800.000€ pour le syndicat Première Ligue. 400.000€ pour le syndicat UCPF. Cette solution paraà®t juste compte tenu des importantes réserves financières constituées par l'UCPF ces dernières années », a expliqué la LFP. Un vrai soulagement pour Caà¯azzo et ses confrères de Première Ligue.