Il ne regrette aucun de ses paris. Au contraire.
Avec une équipe new look et plusieurs joueurs loin d’àªtre dans une forme optimum, l’ASSE est allé chercher un succès précieux à Dijon (2-1). Ghislain Printant n’était pas peu fier que son plan, présenté durant la causerie, se soit déroulé sans accroc.
« Des valeurs de courage et d’abnégation qui ressemblent à l’ASSE »
« J'avais demandé à ce que, d'entrée de jeu, on s'impose physiquement, qu'on puisse mettre de la verticalité dans notre jeu. Et c'est ce qui s'est produit. En plus, on y a mis de l'efficacité. D'où mon choix de mettre d'entrée une équipe loin d'àªtre pràªte », explique le technicien qui misait sur « le talent et l’expérience » pour « obtenir quelque chose » en Bourgogne.
« On a souvent confondu vitesse et précipitation. Dans le màªme temps, Dijon nous a posé des problèmes. Mais mon équipe m'a agréablement surpris car, face à l'adversité et le pilonnage de ballons devant notre but, elle a su résister. On est satisfaits d'avoir pris les trois points grâce à des valeurs de courage et d'abnégation qui ressemblent à l'ASSE », poursuit-il, saluant au passage la prestation de Stéphane Ruffier qui « a fait son travail » pour maintenir le 2-1.
« Khazri ? Je ne regrette pas mon choix »
Printant est également revenu sur le choix d’aligner d’entrée Wahbi Khazri, passeur décisif mais complètement cuit passé la 50e minute de jeu : « C'était loin d'àªtre une évidence, c'était plutôt un pari. J'ai confiance en mes joueurs. J'avais demandé à Wahbi de se préparer durant sa dernière semaine. Je lui avais dit qu'on irait sur 45 ou 50 minutes et je lui ai demandé de donner tout ce qu'il avait. Je ne regrette pas mon choix ».
Arnaud Carond