PSG – Stade Rennais : ce moment où tout a basculé pour les Rouge et Noir
Le Stade Rennais a réalisé une très bonne première période au Parc des Princes hier soir. Mais il a manqué de réussite à la 27e alors que le PSG, dans la foulée, en a eu un maximum pour ouvrir le score et se mettre sur les rails de la victoire…
La rengaine est connue : le football est une question de réalisme. José Mourinho ne cesse de le répéter : si son équipe est la plus réaliste dans les deux surfaces, alors elle est certaine de remporter le match. Habib Beye pourra en parler à ses joueurs dans le débrief de cette rencontre au Parc des Princes conclue par une fessée et nul doute qu’ils seront tous d’accord sur le sujet. Car le Stade Rennais a réalisé 27 minutes de très haut niveau face au champion d’Europe. A l’aise dans les ressorties de balle, pas effrayé par le gros pressing adverse, il s’est montré à la hauteur de l’événement. Mais pas réaliste au moment où il l’aurait fallu, et dans les deux surfaces…
Lepaul pouvait difficilement faire mieux…
On jouait la 27e minute de ce PSG-Rennes. Les Rouge et Noir venaient de se procurer une belle occasion quand, pour la deuxième fois de la partie, Al-Tamari avait centré au premier poteau pour Lepaul. Mais une fois encore, Marquinhos avait devancé l’attaquant et concédé un corner. Celui-ci a été repoussé par la défense parisienne mais le SRFC a récupéré le ballon. Lepaul a été trouvé à la limite de la surface parisienne, légèrement décalé sur la gauche. Il a contrôlé le ballon et enchaîné une lourde frappe du droit. Celle-ci prenait la direction du but de Safonov mais le gardien russe s’est détendu à la vitesse de l’éclair et a détourné le bolide sur son poteau. Sur ce coup, l’Angevin pouvait difficilement faire mieux car la frappe était puissante et bien placée. Mais en face, c’est le champion d’Europe et ses joueurs de très haut niveau, qui réalisent le geste qu’il faut au moment où il le faut.
…mais ses partenaires défenseurs, oui !
Mais à peine le temps pour les Rennais de se prendre la tête que le PSG est parti en contre, côté opposé. Kvaratskhelia est trouvé dans son couloir gauche. Il part dans un déboulé dont il a le secret, tout en vitesse et en technique. Le pauvre Frankowski est rapidement dépassé et ne commet pas la faute qui aurait pu tout changer. Arrivé à la surface, le Géorgien se réaxe et tout le monde a compris qu’il attend l’ouverture pour amer une frappe. C’est à ce moment-là que le Stade Rennais manque une deuxième fois de réalisme car ses défenseurs axiaux ne montent pas assez vite sur l’ancien Napolitain, qui voit la faille et ne manque pas la cible. Le réalisme des grandes équipes a frappé. Pour le SRFC, la leçon est rude, aussi douloureuse que la fin d’une série de quatre victoires. Mais il faut en passer par là pour continuer à grandir.



















