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AC Ajaccio

Taxe à 75% : Ménès expose ses arguments

Les présidents des clubs pros ont annoncé la semaine dernière leur volonté de ne pas disputer les rencontres de la 15e journée de Ligue 1 et de la 16e journée de Ligue 2 afin de marquer leur opposition à la taxe que le gouvernement souhaite mettre en vigueur.

Le consultant de Canal+ Pierre Ménès a expliqué sur son blog pourquoi il était lui aussi opposé à ce nouvel outil fiscal.

‘Il n’y aura plus grand-monde pour jouer dans nos stades’

Ses arguments sont nombreux. Le journaliste regrette en premier lieu le fait que cette taxe favorise les gros : ‘Comme cette taxe est plafonnée à 5%, cela va paradoxalement avantager le PSG par rapport à des clubs qui ne peuvent déjà pas suivre le rythme. Sachant qu’on met évidemment de côté Monaco, qui n’est pas assujetti aux lois fiscales franà§aises.’

Le journaliste craint également que la tentation de quitter l’Hexagone soit encore plus grande pour les joueurs et que notre championnat se retrouve vidé de ses talents. Ce qu’il résume ainsi : ‘Il faut savoir ce que l’on veut. On construit de magnifiques nouveaux stades à Lille, à Nice, à Lyon ou à Bordeaux pour l’Euro 2016 et à l’arrivée, il n’y aura peut-àªtre pas grand monde pour jouer dedans.’

‘Quand je vois que Bordeaux va devoir raquer plus de 3 M€…’

Enfin, et bien qu’il ait conscience que la carrière des joueurs peut àªtre courte et qu’ils ‘n’ont pas tous le salaire d’Ibrahimovic‘ , Ménès estime que ce serait à eux, et non à leur club, de contribuer aux revenus de l’à‰tat.

C’est aux salariés de payer leurs impôts, pas aux employeurs. (…) Et puis bon, il faudrait arràªter d’àªtre naà¯f et de croire par exemple, que tous les salaires des joueurs du PSG sont déclarés en France”¦ Donc, je persiste et signe : ce devrait àªtre aux joueurs de payer et non aux clubs. Quand je vois que Bordeaux va devoir raquer plus de 3 M€ alors qu’il n’a màªme pas les moyens d’acheter un joueur”¦’

Le point de vue du chroniqueur de la chaà®ne cryptée est à lire en intégralité à cette adresse.

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