Toulouse : Ben Yedder ne veut pas être « un tube de l’été »

Et si le meilleur coup de Toulouse avait été réalisé il y a deux ans avec l'arrivée de Ben Yedder en provenance de l'UJ Alfortville ? Débarqué en provenance de Saint-Etienne pour 6,2 M€, Emmanuel Rivière ne parvient pas à se faire une place chez les Violets. Trop esseulé, pas assez talentueux, le Martiniquais a laissé sa place à un jeune issu du foot en salle. Un « petit Messi » dixit son entraà®neur Alain Casanova. Discret à son arrivé, l'attaquant de poche (1m70, 68 kg) d'origine tunisienne a mis deux ans pour faire sa place. Mais désormais les faits sont là et les statistiques ne mentent pas. En six matchs, Ben Yedder a trouvé le chemin des filets à quatre reprises, 57% de ses tirs cadrés ayant fait mouche.

Un marquage plus serré le concernant

Des bons chiffres qui ne l'empàªche pas de continuer à travailler : « Je voulais démontrer que je n'étais pas que le tube de l'été comme les gens pouvaient le dire » , lâche l'intéressé dans les colonnes de L'Equipe. Sa notoriété naissante et la crainte qu'il peut parfois inspirer incite désormais l'international Espoirs a varié ses coups : « Par rapport à mes premiers matches, je suis moins libre. Depuis que je marque, c'est plus difficile, le marquage est plus serré. Les défenseurs commencent à me connaà®tre » , glisse-t-il. Issu comme El-Arabi ou encore Nenઠdu futsal, Ben Yedder doit continuer à marquer les buts et les esprits pour délivrer son message à l'attention des jeunes : « On peut réussir en Ligue 1 après àªtre passé par le Futsal » , lâche l'intéressé comme une devise, lui qui a beaucoup galéré avant de faire son trou et avoir sa chance.