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RC Lens – EXCLU : les Red Tigers disent tout sur les débordements à Caen
Les Red Tigers font partie des plus fidèles supporters du RC Lens.
Aujourd'hui, si leur exaspération est à son comble, ils en veulent essentiellement à Hafiz Mammadov. Pierre Bouchend'homme, membre du bureau de l'association, livre en exclusivité pour But! Lens la position des ultras lensois.
Comment jugez-vous la faà§on dont les responsables du foot considèrent les ultras ?
La FFF et la LFP nous ignorent et nous montrent leur volonté de se passer de nous. Ils ràªvent d'un football sans supporter, pour éviter toute forme d'incident ou de débordement. Leur volonté est d'avoir des stades pleins de spectateurs. C'est-à -dire des gens pràªts à payer une somme conséquente pour voire un match de football et rester 90 minutes assis à leur place à regarder : sans stade animé, sans ambiance. Alors, bien sûr, les ultras sont les premières cibles car nous sommes la catégorie la plus exposée. Mais il y a des aspects restrictifs pour toutes les catégories de supporters dans la politique anti-supporters de la LFP. Ils sont dans l'utopie d'un monde à l'anglaise. Aujourd'hui, on se fédère pour essayer d'aller discuter avec eux, trouver des terrains d'entente. à‡a ne fait plaisir à personne de voir des centaines de policiers ou de CRS dans des stades de foot à attendre que l'incident se passe. Et en plus, à§a coûte cher à la Ligue et aux clubs. Notre but n'est pas d'aller nous battre avec des policiers.
Le RCL a été sanctionné suite aux incidents de Caen. Assumez-vous une part de responsabilité ?
Bien sûr ! Mais une partie”¦ C'est-à -dire la partie finale. Mais il faut remettre les choses en place. Si c'est “parti en live”, ce n'est pas parce qu'on perdait face à Caen. C'est simplement le contexte et l'accumulation de tas de choses. Cette année, on a déjà passé plusieurs fois la barre du millier de supporters en déplacement. Quand on voit la situation du club, qu'on arrive avec nos affiches “Hafiz m'a tué” et que là , des stadiers de Caen les arrachent, eh bien moi, je n'appelle pas à§a de la liberté d'expression. Or, le texte de l'affiche a été repris à un titre de film. C'était un détournement humoristique. En plus, le premier qui est passé sur le terrain était un supporter qui voulait juste récupérer son affiche”¦ Et je précise sans aucune volonté d'envahir le terrain. Donc on assume. On ne se cache pas. C'était bien le fait de quelqu'un de chez nous. Mais ce n'était que la conséquence d'un enchaà®nement de choses liées à la situation du club.
Propos recueillis par notre correspondant à Lens, Benoà®t Dequevauviller
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