Si l'année 2017 n'a pas bien débuté pour le RC Lens, l'état d'urgence est loin d'àªtre décrété en interne. Malgré la grogne naissante des supporters, Kevin Fortuné, et il n'est pas le seul, veut en effet croire en des jours meilleurs à commencer par le déplacement à Bourg dès demain pour la 24e journée de L2 (21h).
« La machine ne va pas se lancer trop tard »
« On a raté le coche à un moment mais nous ne sommes pas si loin du podium. En plus, on récupère bien. Il manque juste le déclic qui fait que quand on marquera, les buts viendront. A la maison, on joue contre des blocs bas. Cela va revenir, j’ai confiance en mes partenaires, a-t-il assuré devant la presse. Ce n’est pas que Bourg-en-Bresse qu’il faut battre mais toutes les équipes que nous affrontons. La machine ne va pas se lancer trop tard. Quand je vois les semaines d’entraà®nement, tout ce que les gars donnent, je sais que à§a va repartir. »
« Brest, Le Havre, Troyes, toutes les équipes connaissent à§a »
De son côté, Alain Casanova a joué une autre carte que celle abattue par Fortuné, à savoir rappeler d'où est parti le RC Lens et affirmer qu'il n'est pas le seul club à connaà®tre des passages à vide au cours d’une màªme saison : « Dans un grand club, les gens ne sont pas contents après deux contre-performances et je le comprends. On travaille mais je rappelle qu'il y a eu des moments difficiles aussi durant la première partie de saison. Le début n’a pas été facile. La route est longue, il faut rester droit dans ses convictions, dans sa détermination. Notre parcours ne peut pas àªtre linéaire. Brest, Le Havre, Troyes, toutes les équipes connaissent à§a », a-t-il finement poursuivi. Droit dans ses bottes, mais avec un objectif désormais évident : les trois points mardi à Bourg, où les dernières recrues seront qualifiées mais où Fofana, Hafez, Guira et Belon seront absents.
JP