Rien d’anormal, affirme l’entraà®neur artésien Alain Casanova.
Première recrue du mercato hivernal, Daniel Opare connaà®t des débuts laborieux au RC Lens. Apparu à trois reprises déjà en Ligue 2 (pour deux défaites et un nul), le latéral droit court toujours derrière un match référence qui lui permettrait de lancer sa carrière dans l’Artois.
‘Il y a un temps d’adaptation nécessaire’
Après le match nul de son équipe contre Troyes (0-0), Alain Casanova a toutefois souligné les progrès de l’international ghanéen, conscient de la difficulté pour un nouveau venu de se glisser dans le collectif nordiste. Les propos de l’entraà®neur Sang et Or sont relayés par le site Lensois.com.
‘Il a été en difficulté sur le premier match contre Nà®mes mais a été bien mieux à Amiens. Malheureusement il a dû sortir blessé. Vendredi, il a alterné entre de très bonnes choses, notamment sur le plan défensif, et d’un peu moins bonnes quand il avait le ballon. Mais à partir du moment où nous avons un modèle de jeu bien précis, avec des principes établis, il y a un temps d’adaptation nécessaire. Et il est rare qu’il puisse entrer dans l'équipe directement en étant tout de suite performant.’
Opare doit retrouver le rythme des matches
L’intégration d’Opare est rendue plus difficile encore par son manque de compétition, le joueur de 26 ans n’ayant quasiment pas joué avec le FC Augsburg durant la première moitié de la saison.
‘Très souvent, et notamment au mercato d’hiver, on prend des joueurs qui sont en complément dans leur club, ne jouent pas et peuvent manquer de rythme, rappelle encore Casanova. On est obligé de faire attention à tout. Prendre un joueur qui joue dans son club et l'intégrer dans un autre la semaine suivante ne pose pas de problème, notamment devant, mais sur les postes défensif ou au milieu, c'est à mon avis plus difficile.’
Le retour de Karim Hafez, finaliste malheureux de la CAN avec l’à‰gypte, risque toutefois de rebattre les cartes aux postes de latéral gauche et droit. Opare va donc devoir hausser son niveau de jeu pour ne pas retourner sur le banc.
Sylvain Opair