Il explique cette orientation réfléchie.
Au cours de l’entretien qu’il a accordé à Lensois.com, Jocelyn Blanchard n’a éludé aucun sujet, pas màªme celui concernant sa propension à faire ses emplettes hors de nos frontières.
“La saison dernière vous avez beaucoup recruté à travers l'Europe et encore cet été, 3 joueurs arrivent de l'étranger. Est-ce la donnée économique qui vous empàªche de recruter en France ? Moi je suis cartésien : nous ne sommes pas montés avec l'équipe de l'année dernière. Nous devons àªtre meilleurs cette année màªme si cela ne s'est pas joué à grand-chose. Nous pouvons aussi recruter les meilleurs joueurs de Ligue 2, mais il y a un marché pour à§a, économique pour acheter et financier avec les salaires. A l'étranger, il y a des joueurs qui jouent à un niveau supérieur et qui ont économiquement les màªmes prétentions salariales que ceux qui sont en Ligue 2. Nous voulons avoir les meilleurs joueurs pour avoir la meilleure équipe. A à§a, il faut allier l'économie. Nous essayons d'avoir les meilleurs joueurs et, parfois, ils sont étrangers. Forcément, nous préfèrerions avoir des joueurs franà§ais, qui sont aptes à jouer tout de suite, mais si nous arrivons à faire l'amalgame entre tout à§a, nous sommes presque obligés de nous diriger vers des joueurs de championnats étrangers. L'année dernière, Abdellah Zoubir et Cristian Lopez jouaient en Roumanie, John Bostock jouait en Belgique”¦ Ces joueurs apportent quelque chose en plus, de l'expérience, certains jouent des matches de coupe d'Europe, des derbys importants”¦ C'est une valeur qu'il ne faut pas négliger mais nous ne pouvons pas faire que à§a. Il faut créer un bon amalgame entre des joueurs qui connaissent bien notre championnat et de joueurs qui vont apporter dans la saison quelque chose en plus.”
R.N.