Alain Casanova, l’entraà®neur du RC Lens, prend peu à peu ses marques au sein du club nordiste pour qui il a fait une exception à sa règle.
En effet, comme le confie le coach sang et or à France Football, la Ligue 2 ne faisait pas partie de son plan de carrière pour revenir sur un banc après Toulouse. Mais le RC Lens a quelque chose de particulier. « La seule chose qui m'aurait intéressé, c'est un club étranger. J'ai refusé énormément de sélections. Mon plaisir et mon moteur, c'est le quotidien. J'avais peur de me perdre si je sortais du travail avec un club. Il y a eu pas mal d'appels, mais certains projets ne me convenaient pas, des championnats ne m'intéressaient pas. Mon envie, c'était l'Espagne, et j'ai màªme failli m'engager. Je voulais un projet dans un grand club populaire. Lens correspond évidemment à cette attente, màªme si je ne voulais pas aller en L2 dans un premier temps. Aujourd'hui, je suis un entraà®neur de L1 qui exerce en L2 dans l'un des 10 plus grands clubs franà§ais ».
Alain Casanova, bien conscient qu’il n’était pas forcément le premier choix au vu des discussions poussées avec Philippe Montanier, ne se formalise néanmoins pas de ce contexte. Pour le coach lensois, seul compte l’objectif désormais affiché pour le club : la remontée. « Je suis arrivé ici avec un objectif que j'ai affiché dans le vestiaire dès le premier jour : faire monter le club. Peu importe si j'étais le 2e ou le 3e choix, je ne m'arràªte pas à à§a. Je suis sûr de ce que je peux apporter au club et à l'équipe. Après avoir parlé avec des personnes de l'Atletico Madrid engagées dans le projet, le président Gervais Martel m'a appelé pour me dire qu'il était favorable à ma venue. à‡a s'est fait naturellement », confie Casanova.
Julien Pédebos