par La rédaction

RC Lens : colosse aux pieds d’argile

Remonté  à la 2e place du podium du fait de sa victoire spectaculaire face au FC Metz (3-2), le RC Lens n’en a pas pour autant réglé tous ses problèmes.

Remonté  à la 2e place du podium du fait de sa victoire spectaculaire face au FC Metz (3-2), le RC Lens n’en a pas pour autant réglé tous ses problèmes. Malgré l’excellent Alphonse Aréola dans les buts, les « Sang et Or » prennent l’eau défensivement.

Une équipe qui a des résultats se bâtit très souvent sur son socle défensif. En Ligue 1 comme en Ligue 2, l’adage se vérifie d’ailleurs souvent puisque les meilleures défenses figurent régulièrement sur le podium. On le sait : le rêve du Racing est d’accrocher l’un des trois strapontins vers l’élite. Malheureusement, ce n’est pas avec ce qui a été démontré dernièrement que la bande à Kombouaré y parviendra.

Trop de laxisme derrière. L’arrière-garde artésienne est la 15e de Ligue 2. Pourtant la saison avait bien commencé, mêlant solidité, sérieux et dynamisme né du regain d’ambition autour du club. Mais la défaite en Coupe de la Ligue face à Créteil (4-3 après prolongations) a précipité les soucis défensifs du club. Hier encore, malgré le très bon résultat de son équipe face au verrou messin (victoire 3-2), Antoine Kombouaré a reconnu que les maux n’étaient pas encore totalement partis. En même temps, on n’efface pas 16 buts encaissés en six matchs d’un claquement de doigt !

Yahia n’est pas le sauveur, Landre blessé

Du match d’hier, on peut néanmoins tirer plusieurs enseignements. Tout d’abord que même s’il est « un bavard, une grande gueule » (dixit Antoine Kombouaré) et que le club a besoin de lui pour recadrer ses partenaires « qui courent et vont au combat mais qui ne communiquent pas », Alaeddine Yahia n’est pas le messie défensif. Le Tunisien le faisait remarquer la semaine dernière, on en a eu la confirmation hier soir. Même avec lui et l’expérimenté Kantari à ses côtés, le Racing ne renvoie pas plus de gages de solidité. Les fautes d’inattention et de concentration sont toujours là.

Autre problème : le poste de latéral droit. Dans ce registre, le préféré du coach c’est clairement Loïck Landre, un central de métier. Hier, l’ex-Parisien s’est blessé et a laissé sa place à Jean-Philippe Gbamin. Le jeune issue de l’Académie a marqué et été bon mais il s’avère quand même que les « Sang et Or » manquent vraiment d’un taulier à ce poste. Pour que Landre retrouve l’axe autant que pour Gbamin continue à mûrir sans pression…

Alexandre CORBOZ

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