RC Lens : des lacunes mais quelques progrès… Le bilan du match à Nancy (1-1)

Mais à‰ric Sikora a encore du travail…

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Les motifs d’espoir

Hafez, l’homme à tout faire en attaque

D’une équipe peu inspirée en attaque, Karim Hafez est l’étincelle. Lui seul ose prendre des initiatives. Déjà auteur de ce qui aurait dû àªtre une passe décisive pour Bayala à la 52e minute, l’international égyptien a égalisé d’une frappe superbe, faisant oublier les prestations mitigées de Clément Chantôme (au jeu encore trop calculé), Cristian Lopez, Jean-Ricner Bellegarde (qui semble usé après son bon mois d’octobre) ou Souleymane Diarra (capable du meilleur comme du pire).

Au moins, Lens a un mental

Le point décroché ce dimanche en Lorraine par les hommes d’à‰ric Sikora est d’autant plus méritoire que le sort a longtemps joué contre eux. C’est en supériorité numérique que Nancy a ouvert le score, Frédéric Duplus se faisant soigner sur le bord de la pelouse après avoir reà§u un coup de coude de son coéquipier Souleymane Diarra. Ce màªme Diarra dont le tacle se transforme en passe décisive pour Malaly Dembélé… Il fallait un sacré mental pour digérer ces faits de jeu.

Les sources d’inquiétudes

Encore une entame ratée

À quel moment de la saison les joueurs lensois comprendront-ils que leur maintien passe par la volonté d’aller chercher des résultats dès le coup d’envoi des matches ? Ce samedi, les coéquipiers de Clément Chantôme, spectateurs du jeu nancéien, incapable de récupérer les seconds ballons et imprécis dans leurs relances, n’ont quasiment pas franchi la ligne médiane durant les vingt premières minutes. L’ouverture du score de Malaly Dembélé n’avait d’ailleurs rien d’illogique.

Trop d’occasions vendangées

C’est en début de second acte que les Sang et Or ont connu leur meilleure période du match. Enfin, le jeu s’est accéléré aux abords de la surface adverse. Et enfin, les occasions sont arrivées. Mais encore fallait-il les convertir. Hélas, Cyrille Bayala a confirmé l’impression née de ses dernières sorties, à savoir que son envie de bien faire n’a d’égale que sa précipitation. En deux minutes, l’ailier burkinabé a manqué un but tout fait, puis un duel avec Serguey Chernik.

Sylvain Opair