RC Lens : à‰ric Carrière soutient à fond les investisseurs locaux
Si le maintien du RC Lens en Ligue 2 par la DNCG constitue évidemment une excellente nouvelle, il ne fait que repousser le problème Hafiz Mammadov.
L’actionnaire du club ne paraà®t plus en mesure depuis un an d’alimenter les caisses du club mais reste indéboulonnable, rendant caducs les projets impliquant des investisseurs de la région.
‘Les investisseurs étrangers peuvent partir du jour au lendemain’
Au cours d’un entretien accordé au site Dijon Sportnews, l’ancien milieu offensif lensois à‰ric Carrière aimerait pourtant qu’un tel projet voie le jour, les investisseurs étrangers n’étant selon lui pas assez fiables.
« C'est sûr que quand on est passé dans ce club-là et qu'on connait un maximum de personnes (je connais très bien Gervais Martel), à§a fait de la peine. Mais il y a une forme de logique notamment quand on fait appel à des personnes étrangères. Je peux comprendre que Gervais l'ait fait parce qu'il y avait un réel besoin. Mammadov, à un moment, a quand màªme injecté plus de 20 millions qui ont permis au club de survivre. À un moment, le mec a dû se dire ‘j'arràªte’.
L'autre jour, j'ai fait le parallèle avec ce qui s'est passé à Grenoble où ils étaient avec un Japonais. Dès que le mec a dit ‘rideaux, je pars’, il repart au Japon. C'est la màªme chose qu'avec l'Azerbaà¯djan et qu'est ce qu'on peut faire contre à§a ? Alors que lorsqu'un club est construit sur le tissu local/régional, les gens ne partent pas. Ils s'accrochent au club, ils vont injecter de l'argent et ils vont trouver des solutions.
(…) Je pense qu'il faut déjà avoir quelqu'un qui finance au niveau national. On constate qu'à l'international ce n'est pas évident parce qu'ils peuvent partir du jour au lendemain. Je ne sais pas si à Dijon, par exemple, un gars arrive et dit ‘je vous mets 30 millions d'euros sur la table’ et on lui dit non. C'est difficile de refuser. Mais il faut àªtre conscient pour ceux qui restent dans le club que à§a peut s'arràªter du jour au lendemain. »