Après avoir doté le club d'un cadre juridique rigoureux, il va s'efforcer de créer un label « Made in Lens » pour faire transpirer l'odeur locale dans les coutures du maillot sang et or.
Quelle est l'ampleur de la tâche ?
Le RCL est une société qui a vécu pas mal de perturbations ces dernières années, où les gens ont parfois du mal à travailler ensemble. L'idée est d'essayer de redonner une transversalité à tous les services. Il faut comprendre le métier de la personne avec qui on travaille pour essayer de lui apporter des choses. Un des axes majeurs est également d'instaurer une stratégie globale de communication.
Pouvez-vous détailler ?
Sur le traitement marketing, par exemple. A Lens, à terme, on traitera un partenaire d'une faà§on précise et pas autrement. Sur la contractualisation d'un joueur aussi. La signature d'un engagement contractuel avec un joueur, c'est quand màªme un événement majeur dans la vie du club et du joueur. Or, aujourd'hui, à§a se fait à la bonne franquette. Il n'y a pas de “process” mis en place.
Quelle est l'idée générale derrière tout à§a ?
Le football est un business de territoire et d'identité. Aujourd'hui, qu'est-ce qui différencie Lens, Lyon, Toulouse et Nice ? Rien du tout ! On est sans cesse en train de gommer les différences entre les clubs et entre les régions”¦ Prenez le Bayern Munich : lorsqu'ils font la photo de début de saison, ils sont habillés en Tyroliens, avec une pinte de bière à la main. Lorsque le FC Barcelone entre sur le terrain, ils jouent l'hymne catalan. Aujourd'hui, plutôt que d'essayer de gommer les différences que l'on peut avoir, il faut les exacerber. C'est ce qui fait notre identité. Le Pas-de-Calais, et plus globalement la région, ont une forte identit锦 Elle doit transpirer dans le RCL !
Propos recueillis par notre correspondant à Lens, Benoà®t Dequevauviller
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le nouveau numéro de But! Lens en commande sur notre boutique.