Défenseur, capitaine et âme du RC Lens entre 1986 et 1998 puis en 2001-02, Jean-Guy Wallemme a livré quelques anecdotes croustillantes à L’Equipe.
Rubrique très attendue de L’Equipe du dimanche, ‘Paroles d’ex’ est cette semaine consacrée à Jean-Guy Wallemme, mythique défenseur du RC Lens, capitaine des champions de France 1998. Voici trois des plus belles anecdotes que celui qui s’est reconverti dans la carrière d’entraà®neur avec un certain succès a racontées.
Son moment le plus bàªte. ‘Le plus seul, en tout cas, c’est mon dernier match avec Lens à Lyon, où on perd le titre (1-3 en 2002). Sur le troisième but, ma jambe détourne la frappe de Pierre Laigle, qui lobe Guillaume (Warmuz). J’ai 35 ans et c’est mon dernier match. Je me revois, à genoux, en train de me dire : c’est la fin.’
Il devait quitter le Racing la saison du titre !
Son plus gros coup de gueule. ‘La saison du titre, le grand (Daniel) Leclercq me chope dans le couloir de l’ancien stade Bonal. La veille, j’avais dit dans La Voix du Nord que notre équipe commenà§ait à àªtre mature. Mais on se fait balader à Sochaux, alors en D2, il y a 1-0 à la mi-temps et il m’attrape : ‘C’est à§a, ton équipe qui a du caractère ?’ Il m’en met plein la pipe. J’entre dans le vestiaire, j’explose tout le monde. On gagne le match, on se qualifie, derrière on enchaà®ne et on finit champions.’
Le transfert qui a failli se faire. ‘Montpellier, au mois de décembre 1997. On est alors 5es au classement. Lens doit prendre Laurent Robert et moi partir là -bas. On était d’accord sur tout, sauf que à§a ne s’est pas fait. Deux mois après, je tombe sur Nicollin, qui me dit : ‘Il y a quelqu’un de Lens qui a appelé Michel Mézy et qui a dit que tu étais cramé’. J’ai appris ensuite que c’était Patrice Bergues. Après le titre de champion, le deuxième ou troisième à m’envoyer un texto, c’était Nicollin : ‘Tu peux me remercier, c’est grâce à moi que tu es champion de France’.’
R.N.