RC Lens : les 3 scénarios possibles avec Mammadov et la Pasha Bank

Les médias azéris ont affirmé lundi que l’actionnaire du RC Lens Hafiz Mammadov avait contracté un pràªt de 7 à 10 millions d’euros auprès de la Pasha Bank. Objectif, sortir enfin le club nordiste du grand flou économique dans lequel il est englué depuis l’été dernier. Si cette information se confirmait, voici à quoi elle pourrait mener.

Scénario improbable : Mammadov se refait une santé financière

Depuis quelques semaines, des rumeurs venues d’Azerbaà¯djan affirment que les affaires reprennent pour Mammadov. Si tel est le cas, le pràªt accordé par la Pasha Bank offrirait à ce dernier un répit supplémentaire pour se refaire la cerise et parvenir, à terme, à rembourser l’argent qui lui sera pràªté (ou directement versé au RCL). Une solution à laquelle il semble cependant difficile de croire : Mammadov a trop souvent manqué à ses promesses pour qu’on puisse encore espérer un spectaculaire redressement de sa situation personnelle.

Scénario idéal : la Pasha Bank se substitue à Mammadov

C’est ce dont ràªvent les supporters artésiens depuis de longues semaines : se débarrasser enfin d’un Mammadov incapable de subvenir aux besoins financiers du club. Si celui-ci n’était pas capable de rembourser le pràªt consenti par la banque privée, celle-ci récupérerait ses parts. Une solution qui se heurte toutefois à la volonté jamais démentie jusqu’alors du patron du Baghlan Group de s’accrocher à son rocher. La Pasha Bank a-t-elle prévu des contreparties à màªme de convaincre Mammadov de faire place nette ? Et si oui, lesquelles ?

Scénario réaliste : la Pasha Bank prend la main… provisoirement

Màªme si la banque s’emparait, de gré ou de force, des parts dont dispose Mammadov au sein du club, rien ne dit qu’elle les conserverait. Une relégation en Ligue 2 augmenterait les frais à couvrir. Rappelons-nous également que l’intrusion d’Anar Mammadov dans le dossier cet hiver n’a finalement pas été plus loin que le versement d’une avance de 2,5 M€. La Pasha Bank pourrait à son tour ne constituer qu’un recours provisoire. Auquel cas, le président nordiste Gervais Martel repartirait à la case départ, en quàªte d’un nouvel investisseur…