RC Lens : les + et les – de la qualification à Lyon (2-1 a.p)

Grâce à un penalty de Pierrick Valdivia (91^e) et un coup de boule victorieux dans la prolongation de Jean-Philippe Gbamin (93^e), le RC Lens (L2) a réalisé l'exploit d'éliminer l'Olympique Lyonnais (2-1) ce jeudi soir à Gerland. Les Artésiens affronteront Monaco à Louis II en quart de finale le 25 ou 26 mars prochain.

Les « plus » :

– Après le SC Bastia, les Artésiens ont éliminé une deuxième équipe de l'élite. Plus fort, les Sang et Or l'ont fait à Gerland face à un OL en pleine bourre actuellement (8 victoires lors des 9 derniers matches).

– Auteur de plusieurs parades importantes en début de match, Alphonse Aréola aura écoeuré Bafétimbi Gomis. L'un des hommes du match assurément.

– Bousculée, la défense du RCL aura répondu présent, que ce soit par le sens du sacrifice de Yahia, l'agressivité positive de Landre et Boulenger ainsi que le coup de boule victorieux de Gbamin.

– Pour Pierrick Valdivia formé à l'OL, c'était une belle histoire de marquer dans le temps additionnel le but de l'égalisation sur penalty. Il fallait vraiment faire preuve de sang-froid.

– Les corners de Lemoigne auront été une arme de destruction massive pour le Racing. Les Lensois auront eu toutes leurs plus belles occasions dessus.

– Dans l'entrejeu, le jeune Benjamin Bourigeaud a confirmé que la marche menant à la Ligue 1 n'était pas trop haute pour lui.

– Malgré la faible affluence de Gerland (14 703 spectateurs), les Lensois ont rempli le parcage visiteur, faisant presque jeu égal avec les Bad Gones au niveau des décibels.

Les « moins » :

– La fatigue engendrée. 120 minutes un jeudi soir, à§a peut peser lourd dans l'optique du prochain match de championnat. Les Lensois ne doivent pas oublier que l'objectif prioritaire reste la montée en L1.

– Que ce soit dans l'agressivité ou dans l'alignement défensif, les Artésiens sont passés à côté de leur première période. Le but lyonnais est d'ailleurs intervenu sur une énorme faute d'inattention. Antoine Kombouaré a sans doute haussé le ton en deuxième mi-temps pour remettre les siens en ordre de marche.

– L'attitude de Danijel Ljuboja à sa sortie du terrain, remplacé par Ndaye, et qui a mis un long moment à sortir de la pelouse.

– On n'a pas beaucoup vu Pablo Chavarria et Lalaà¯na Nomenjanahary. Ce n'était pas un match pour les attaquants lensois.

Conclusion : A l'issue d'un match bizarre où les Artésiens auront beaucoup souffert avant d'arracher une prolongation, le Racing a réalisé le deuxième gros exploit des huitièmes de finale de la Coupe de France en sortant l'un des favoris.

A.C, à Gerland.