RC Lens : l’OM prêt à piquer une idée de rachat aux Sang et Or ?

A la recherche d’un repreneur crédible à l’OM, Margarita Louis-Dreyfus pourrait se pencher vers une piste qui aurait pu reprendre le RC Lens dans le passé. Explications.

Les recherches autour du futur repreneur semblent s’intensifier à l’OM. Aujourd’hui, L’Équipe constate que la solution idéale serait l’arrivée d'un nouveau propriétaire, qui placerait illico ses hommes au directoire. L'OM n'en est pas encore là, malgré un bilan financier équilibré après la vente de plusieurs joueurs (Mendy, Batshuayi) et des efforts récents de MLD, qui a enfin accepté début juillet d'inclure une garantie de passif dans le deal. Aux dernières nouvelles, le projet de reprise de Gérard Lopez apparaît vraiment crédible.

Lopez est entouré de véritables experts

Ce dernier a en effet manifesté son intérêt pour l'OM dès la fin de l'année 2015, au moment où sa société d'investissement Genii Group cédait l'écurie de Formule 1 Lotus à Renault. Son autre bébé est la société Nekton, spécialisée dans le trading et les investissements dans les énergies fossiles, notamment pétrolières. Lopez est par ailleurs entouré d'intermédiaires solides, comme Christophe Chenut, ancien président du Stade de Reims et ex-DG de L'Équipe et de Lacoste, et Marc Ingla, ancien directeur marketing du FC Barcelone et associé avec Lopez dans la société Mangrove Sport Business.

« Avec Lopez, ils sont sur de l'investissement mesuré »

Ensemble, le quotidien sportif précise qu’ils s'étaient intéressés par le passé au rachat du RC Lens, sans succès. Mais il semble clair que le projet incarné par ces hommes aguerri aux joutes du business sous toutes ses formes aurait pu faire le plus grand bien aux Sang et Or. La fiabilité étant leur marque de fabrique. « Avec Lopez, ils sont sur de l'investissement mesuré, un peu à la manière de Colony Capital au Paris-SG. Ils veulent de la rentabilité immédiate », confirme un proche de MLD, qui évoque un second dossier en lice, mêlant un homme d'affaires français et des capitaux américains.

Julien Perez