Dans un long entretien poignant accordé à France Football, Gervais Martel est revenu sur sa traversée du désert d’un an avant son come-back fracassant accompagné de l’investisseur azéri Hafiz Mammadov.
Dans un long entretien poignant accordé à France Football, Gervais Martel est revenu sur sa traversée du désert d’un an avant son come-back fracassant accompagné de l’investisseur azéri Hafiz Mammadov.
Le président emblématique du RC Lens s’est confessé sur la période où il était ruiné : « Je suis parti sans rien. Tout mon business était dans ma holding GM Finances, cédée au Crédit Agricole Nord de France… Un copain m’a prêté une Renault Vel Satis. J’avais un Ranger Rover, mais je l’ai rendu. Je n’ai rien demandé au CANF. Même s’il m’avait donné quelque chose, je ne l’aurais pas pris. Je préfère mourir que demander », a glissé Gervais.
Malgré cette période difficile et le chambrage des joueurs du Racing qui l’appelait « Gervais l’Arlésienne » parce qu’il leur disait toujours « Je vais revenir dans un mois … dans deux mois… », le dirigeant n’a jamais perdu son moral de gagneur : « Je ne suis pas quelqu’un qui déprime. Je n’ai jamais eu des envies de suicide. J’étais juste fatigué, je me suis reposé un peu. J’ai décompressé et pris du recul. »
Retrouvez également toute l’actualité du RC Lens sur rclensois.fr.
Dans un long entretien poignant accordé à France Football, Gervais Martel est revenu sur sa traversée du désert.
Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.
