RC Lens – Mercato : pourquoi c'est si dur de trouver un attaquant

Si plusieurs noms circulent (ou ont circulé) comme ceux d'Andriatsima, Aristeguieta, Assalé, Augustin ou Lengoualama, finaliser une arrivée n'est pas simple. Voici pourquoi.

1 / Le Racing cherche un joueur libre ou en pràªt

Dans les listings de l'UNFP sur les joueurs libres, il ne reste pas vraiment de buteurs performants et rodés aux joutes de Ligue 2. Le RC Lens doit donc trouver soit un club acceptant de pràªter un joueur, soit un club acceptant de résilier le contrat de son buteur. Les Sang et Or, qui se sont vus proposer des joueurs, ne sont pas non plus pràªts à faire venir n'importe qui. Entre qualité, disponibilité et efficacité, ce n'est pas simple à trouver.

2 / D'un point de vue salarial, le budget est serré

On l'a déjà dit, si le RC Lens a la capacité financière de faire venir des joueurs sans àªtre inquiétés par la DNCG, le club se doit de rester vigilant au niveau de sa masse salariale. Le départ de Christian Bekamenga a libéré un peu de voilure mais les dirigeants nordistes n'entendent pas dépasser les 15 000€ brut par mois. A l'échelle, on est plutôt proche du salaire moyen”¦ Sauf qu'on cherche à recruter un avant-centre et, par définition, c'est le poste où les salaires sont le plus élevés. L'idéal pour faire accepter ce type de condition étant de trouver un club pràªt à céder temporairement son jeu en prenant en charge une partie du salaire.

3 / Le marché est prudent ”¦ à cause de Mammadov

Gervais Martel ràªvait d'annoncer du changement dans l'organisation du club pour le début d'année 2016. Pour l'instant, Hafiz Mammadov, qui a toujours ses difficultés financières mais qui détient toujours 99,9% des parts du club, n'a pas lâché la main. Ni à Grégory Maquet (boss du groupe Century21), ni à un autre investisseur. Cette incertitude qui plane sur le club et sur sa trésorerie – non pas à court mais à moyen terme – rend la prise de risque plus délicate et écorne aussi l'image du club sur le marché. Quel joueur censé prendrait le risque de s'engager sur la durée pour une formation dont la pérennité économique est aussi floue et avec autant de versions contradictoires ?

A.C