Les Sang et Or n'auront pas eu à débourser le moindre centime pour le jeune numéro 10, laissé libre par son ancien club du FK Haugesund. Mais qui est vraiment cet espoir du football danois ?
Un parcours compliqué
Loin de pouvoir faire des folies sur le marché des transferts, le RC Lens a décidé de parier sur la jeunesse. L’état-major lensois a, cette fois, misé sur le milieu prometteur Patrick Haakon Olsen. Originaire de Taarnby au Danemark, le jeune homme de 21 ans fait ses débuts professionnels à Brondby, évoluant dans un premier temps avec la catégorie U19 de l'équipe. Mais son talent ne passe pas inaperà§u et son coach va lui offrir sa première titularisation en Superliga danoise face à Aalborg BK le 6 mai 2012. Olsen ne tarde pas à se mettre en évidence et tape dans l'Å“il des recruteurs de l'Inter Milan. Les Nerazzurri s'attachent ses services l'été suivant, convaincus du potentiel du joueur.
Toutefois, l'aventure italienne de l'international espoir danois garde un goût amer. Malgré de belles performances lors de la pré-saison 2013, le Scandinave ne dispute qu'un seul match avec sa nouvelle formation, en coupe d'Italie contre la modeste équipe de Trapani. La suite ? Un pràªt infructueux à Strà¸msgodset IF, un club de l'élite norvégienne, où il ne prend part qu'à 6 rencontres. À son retour en Italie, l'Inter résilie son contrat. Libre, Olsen fait son retour au pays en s'engageant avec le FK Haugesund en avril 2015. En l'espace de trois mois, le néo-Lensois aura disputé 11 matches, avant d'àªtre libéré en juillet malgré la volonté du club de le conserver.
Un profil à la Veratti
Bien sûr, il ne s'agit pas ici de comparer Patrick Olsen au métronome du PSG Marco Verratti. Néanmoins, si le Danois ne possède pas le talent de l'Italien, il existe des similitudes évidentes entres les deux hommes, qui partagent le màªme poste : milieu axial ou milieu relayeur. À l'instar de l'ancien joueur de Pescara, le Sang et Or est doté d'un excellent jeu long et aime particulièrement faire des changements d'ailes. Mais contrairement à son homologue parisien, Olsen s'efforce de jouer simple et évite, le plus souvent, toute prise de risque. Le Danois possède également une belle aisance technique qui lui permet de se sortir des petits espaces. Toutefois, le Scandinave peine à se montrer décisif (màªme si son poste ne le demande pas forcément) et manque parfois de précision à l'approche de la surface de réparation.Les incertitudes concernant son niveau de jeu sont réelles mais pour zéro euro, les supporters seront difficilement déà§us.