C’est un Philippe Montanier « en colère » qui s’est présenté face à la presse après la défaite face au Paris FC. Et le coach artésien n’a pas épargné ses joueurs.
Dès la fin de la première période, le coach lensois était d’ailleurs très amer comme il l’a confié dans des propos relayés par MaLigue2. « La performance a été faible car il y a eu trop de défaillances individuelles pour que le collectif ressemble à quelque chose. A la pause, j'ai demandé à l'arbitre si je pouvais changer 7 joueurs. Ce n'était pas possible. Les défaillances permettent à Paris, sans forcer, de faire le break. C'est une grosse déception compte tenu de nos dernières performances, l'enjeu. Je suis déà§u au niveau des attitudes et des intentions. Steven Fortes était le seul à la pause plutôt rigoureux et intransigeant. De nombreux joueurs, y compris les cadres, ont un rendement trop faible pour que l'équipe marche bien. Là , c'était trop faible partout. Il faut attendre la dernière minute pour cadrer un tir. Vous ne pouvez rien espérer. »
Le coach lensois, en plus de la colère, a ressenti une nette incompréhension alors que ses hommes restaient sur des performances collectives plutôt convaincantes ces derniers temps. « C'est assez incompréhensible compte tenu des efforts faits dernièrement et de l'enjeu. C'est inquiétant d'àªtre comme à§a d'entrée. Je suis en colère, oui. A chaque fois que l'on sort d'un match référence comme celui de Niort, il y a un relâchement coupable. Comme on a déjà connu cela en première partie de saison, je pensais que l'on était vacciné. Il faut croire que non. A chaque fois qu'il y a un enjeu, on doit montrer une envie, une autre mentalité. Nous avons senti une équipe amorphe, qui jouerait”¦ un match amical, nous n'étions pas loin », a conclu Montanier.
Julien Pédebos