Màªme si la décision finale ne vous incombe pas, avez-vous discuté avec l'éventuel repreneur Grégory Maquet ?
Bien sûr ! Je lui ai expliqué les besoins et ma vision du club sur les années à venir. Pour voir aussi un peu ce qu'on pouvait attendre d'un club comme Lens, qui est fantastique au niveau de son environnement, de son image et de ce qu'il représente. Vingt-six mille personnes contre Bourg-en-Bresse, vous vous rendez compte ? C'est stupéfiant ! J'ai regardé le match à côté d'Alain Roche, il ne trouvait màªme pas les mots.
La proposition de Maquet est-elle la seule et unique ?
Je ne réponds pas à à§a ! Oui, il peut y avoir autre chose”¦ Mais ce qui est extràªmement important, c'est que l'on puisse prendre un virage conséquent la première semaine de janvier. Je m'y attèle. Voilà où on en est réellement.
Antoine Kombouaré est en fin de contrat en juin. Déjà , comment l'avez-vous convaincu de rester, malgré les turpitudes traversées par le club depuis trois ans ?
Si on était tombé en National, il serait parti. Après, c'était évident qu'il reste en Ligue 2. D'une part car il avait un contrat. Et d'autre part car ce n'est pas quelqu'un qui reste sur un échec. Antoine, c'est un tenace. Quand il a découvert l'outil Bollaert, en mai dernier, je lui ai dit que ce serait dommage de rester sur un échec màªme si ce n'était pas de sa faute. à‡a a donc toujours été clair avec mon coach. S'il avait eu un très grand club de Premier League, il serait parti. Mais il ne l'a pas eu. En plus, Antoine n'est pas quelqu'un qui abandonne le navire comme à§a. Pour ce qui est de la suite, on verra le temps venu. Tout est possible.
Propos recueillis par notre correspondant à Lens, Benoà®t Dequevauviller